La Chasse au trésor!

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Chassez le naturel, il revient au galop !

Badaboum

Le tissu vétuste se déchira, le toit se fendit en deux parties qui allèrent l’une et l’autre se coucher contre les hautes colonnes de pierres. Et au centre de cette fracture irrémédiable, une jeune fille passablement énervé qui ne pu s’empêcher de s’écrier :

« Foutus Nain des montagnes ! Pas capable de construire quelque chose résistant aux millénaires ! »

Elhorah inspira profondément se releva d’un geste agile malgré et dépoussiéra ses vêtements, sa jupe rugueuse qui lui arrivait mi-cuisse, son corset beige. Ses mouvements firent joliment teinter ses bracelets. Elle grimaça. Son genou gauche était blessé, et un filet de sang ruisselet sur sa peau couverte de poussière. Tant pis, elle verrait ça plus tard.

Cela faisait trois heures environs qu’elle tournait en rond dans ces allées labyrinthique sans trouver ce qu’elle recherchait tant. La salle dîtes « du trône », là où les plus richissimes nains, selon la légende avait entassé non seulement de l’or à profusion mais également la plus belle hache de tous les temps. Une hache réputée par la rumeur comme magique. Le but d’Elhorah : certainement pas la revendre , juste l’ajouter à sa collection pour la contempler à sa guise, même si, si la somme de rin était assez élevée, elle songerait sans doute à revoir son jugement.

Passant négligemment sa main dans ses longs cheveux clairs, elle balaya les environs du regard. Les catacombes étaient sombres, d’autant plus qu’elle s’était déjà enfoncée loin dans cette ancienne cité. Toute une partie de la ville était même plongée dans la plus totale obscurité. L’allée dans laquelle elle se trouvait était éclairée par un système de miroir qui se reflétaient des rayons lumineux dont elle n’aurait sur dire la provenance.

Se saisissant de sa torche qu’elle avait lâché pendant sa chute, elle remarqua avec soulagement qu’elle ne s’était pas éteinte et que le tissu huileux subissait à nouveau la tyrannie des flammes. La jeune voleuse la cala dans la fissure du toit et sortit de son petit sac en toile la carte qu’elle avait chipé au nez de son propriétaire, la veille.

Le parchemin était vieillit et l’encre s’était effacée en parti, rendant la lecture difficile et la compréhension quasi impossible. Pourtant Elhorah ne désespérait pas. Ses années passées à la guilde l’avaient entraîné à faire face à toute sorte de situation et surtout à ne pas baisser les bras. Elle était au bon endroit, si elle persévérait, elle trouverait sûrement. C’était comme durant son combat avec Ellissan, elle n’avait pas abandonné et un jour elle l’avait rattrapé.

* Comme si c’était le moment de pensé à ce sale rat, alors si je passe par là….*

Mais un bruit se fit entendre. Quelqu’un approchait, elle en était persuadée. En une seconde, silencieuse et agile, la jeune voleuse avait calé sa précieuse carte entre sa peau et ses vêtements, attrapé ses twins blade d’une main assurée et lançait à travers la demi-obscurité :

« Je sais que t’es là ! »

-Topic transféré, Pv Dorichou -

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*Flush*

Une tête s’en va, déambulant dans de jolis petits cercles vers un lieu inconnu. Seul la forme pentue du terrain pouvait nous en donner une idée.

*Flush*

Râté ! Un homme à terre, l’autre retenant sa vie, se battant jusqu’au dernier souffle, et le troisième…

*Flush*

Un bras au sol. L’homme à la cape noire se retrouve seul, seul dans ce bain de sang, seul avec un festin pour le dîner, seul…

Dorian, avait passé plus d’une semaine dans le désert et ce fut lorsqu’il décida de rentrer dans les terres, d’aller dans un endroit où les arbres offraient un bel abri, qu’il fut pris au piège. Deux hommes, peut être gardiens des lieux, l’attaquèrent. C’était sans compter la rage qui habitait le vampire. Il avait perdu Liudmila, celle qui l’avait adouci, celle qui avait retenu son attention. Alors à présent plus rien ne pouvait l’arrêter. Il avait faim, mais aussi soif de torture. Il était plus qu’embêté d’avoir tué si vite ces hommes, mais il n’avait eu le choix. On l’avait attaqué au dépourvu avec une épée, il n’avait pu se concentrer pour activer ses plantes favorites. Mais parfois, il fallait faire avec…

Assit sur un tronc qu’il avait trouvé là, Dorian, ses longs crocs d’un blanc étincelant sortis, vidait les victimes de leur sang. Lorsqu’il eut finit, il se releva, de longues traînées rouges coulant des commissures de ses lèvres jusqu’à son menton. Le festin avait été délicieux, et à présent ce serait les charognards qui se chargeraient du reste. Lui, devait s’en aller, pour trouver une source de lumière plus faible et peut être un peu plus d’humidité.

Son trajet se fit alors en direction de sa première rencontre avec la jeune femme qui sortait dont il ne savait. Peut trouverait il une grotte ou quelque chose du même genre sur le chemin. Ce qu’il vit néanmoins, n‘était pas très engageant aux yeux des gens normaux. Un village dévasté, les morts pourrissant au sol, les bêtes rôdant alentours. Ce n'était vraiment pas beau à voir. Néanmoins, Dorian ne pouvait tirer partie de rien alors il passa son chemin, ni plus ni moins. Il continua alors dans sa lancée, jusqu'à tombé sur une cavité, difficile à voir, mais pourtant bien en face de lui. Une idée lui vint alors; Il voulait de l'ombre, de l'humide et de la tranquillité. Il entra alors.

Marchant, son épée à la main, il déambula dans de sinueuse galeries, certaines en mauvais état, d'autre parfaitement droite et d'autres encore bien pentues. A plusieurs reprises, il eut la sensation d'avoir déjà pris le chemin, ou il se cognait aussi la tête, mais il finit par tomber sur une pièce. Une porte, toute de pierre sculptée, donnait sur une pièce ronde du même type. En son centre, un trône, un unique trône. Mais autour, oui tout autour, de l'or en excès; Cependant tout cela n'intéressait aucunement Dorian qui referma la porte et fit chemin inverse jusqu'à entendre cette voix....féminine. Il sortit son épée de dessous son manteau, la pointa vers l'avant et doucement, oui très doucement, ses plantes le suivant, il sortit de l'ombre.

"Oh oui je suis là ma douce..." dit il alors d'une voix douce et assez glauque à la fois.

En même temps, des centaines de roses noires s'élevaient du sol, prêtent à former une prison autour du vampire...

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[Je sais pas si ça te va u_u ]

La réponse l’agaça. La voix mielleuse et sournoise de l’homme pétrit d’orgueil attisa sa colère. Mais pour qui se prenait-il ? Il voulait la hache c’est ça ? Un rival venait d’entrer en scène et cela lui déplaisait au possible. La jeune voleuse de tourna avec agilité vers la source du bruit et le fixa sans ciller. Les plantes et les ronces, meurtrières, rampaient lentement vers elle. Morbide Litanie. Et face à ce petit jeu aussi malsain et futile qu’une mise en scène, elle sentit une vague d’adrénaline se décharger dans ses veines.

Narquoise, elle croisa les bras et attendit que l’échéance se rapproche. Orgueilleuse elle planta son regard dans celui de nouvel arrivant :

« Sympa ton entrée. Mais tu sais… T’es pas effrayant du tout et tu joues même très mal la comédie ! Le rôle de grand méchant et tout et tout ! »

Elle sourit, suffisante. S’il osait l’attaquer, la riposte serait simple, elle se dématérialiserait simplement. Dire que cet être n’était pas effrayant serait un mensonge, mais Ely ne le lui montrerait jamais. Dans un combat à la loyal, elle perdrait. Plus petite, plus frêle, peu habitué aux rapports de force et aux grands combats, elle ne ferait pas long feu. Mais qui a dit que tout devait se jouer à la loyal ? La triche existait pour ça non ? Le mensonge aussi et à ce petit jeu là, à celui de la dissimulation, de la fuite et de l’agilité, elle excellait !

Jetant un rapide coup d’œil aux alentour pour remarquer les issues possibles, elle recula tout de même d’un pas. La derrière le haut mur du terre, se dressait un autre tunnel qu’elle n’avait pas encore exploré, peut-être la galerie qui la conduirait à son trésor.

D’un mouvement qu’elle voulait discret, elle croisa ses pieds pour se rapprocher de ce lieu et, pour détourner l’attention de son rival, annonça :

« Au risque de vous décevoir très cher, je vais devoir vous quitter. La Hache est à moi ! »

Et sans attendre une seconde de plus elle s’élança vers le couloir et courut de toutes ses forces. Elhorah ne pensait qu’à sa course, qu’à sa recherche du trésors. Tant et si bien qu’au fil des détours et des tours, elle perdit son chemin et soudainement.

Badaboum…

*C’est pas ma journée, foutue karma ! *

La demoiselle au genoux écorchés, jeune et inexpérimentée, venait de tomber dans un trou assez profonde creusé par les nains, qu’elle n’avait pas remarqué. Au fond, un squelette gisait sans doute depuis quelques années, accompagnée de la chose moins réjouissante que fut… un cadavre. Une odeur forte et nauséabonde envahit les narines de la demoiselle qui grimaça de dégoût. Elle eut un violent haut le cœur qui comprima sa respiration un moment.

Pour elle–même, elle répéta :

« Ca va aller Ely, Ca va aller, on va trouver une solution… »

Le trou était trop profond pour qu’elle puisse se hisser toute seule, les parois trop lisse pour qu’elle s’y agrippe. Une seule solution, il fallait qu’on la tire. Elle cherche à se changer en corbeau mais une aura magique oppressante bloqua tous ces pouvoirs. La panique pointa alors le bout de son nez. Le mains sur les hanches, elle tentait de se calmer, contrôlant ses inspirations et ses expirations. Et puis, elle sentit la mains du cadavre remuer contre sa cheville.

Son cri se répercuta à travers toutes la galeries et elle hurla :

« A l’aide ! Reviens saleté de ronces noires! »

Invité

Dorian stoïque totalement droit et sans envie particulière face à cette fille l’observa s’énerver toute seule, et s’empêtrer dans cette rage inutile et vile. A quoi bon tuer ses nerfs pour des choses si insignifiantes qu’une jeune femme ne se contrôlant pas et à moitié parano ? Ou à l’inverse pourquoi s’usait elle face à lui, petit vampire sans importance ne s’intéressant ni de près ni de loin à l’objet convoité par la jeune femme ? Mais le jeu promettait d’être réellement amusant pour la vampire.

Il avait préparé ses ronces à refermer la prison défensive autour de lui, mais lorsqu’il avait vu l’infantilité de son opposante, quelque chose lui dit qu’il ne risquait pas grand-chose venant d’elle. Tout a plus un agacement, et au deux trois égratignures stupidement obtenues. Autant dire le peu de crédit qu’il apportait à cette inconnue au premier coup d’œil. Et pourtant dieu sait que les impressions sont parfois bien fausses. Mais pour lors elle était :

« Gamine… »

Son ton grave résonnait étrangement dans la caverne, mais Dorian n’avait que faire de ce qu’elle pensait. Surtout qu’en aucun moment il cherchait à faire peur ou à faire le méchant, il était comme il était point barre !

(dsl je dois finir miss!! trop crevée...)

» Chasse nocturne [PV]