« Neige ! Non… Rah ! Tête de mule que tu es toi !! »
Mais le chat se roula en boule dans le fond de la barque, bien décider à suivre la jeune femme aujourd’hui. Aura soupira et cessa le combat, elle monta alors à bord de sa barque et l’éloigna du bord. Peu à peu, la barque s’éloigna et Neige alla passer sa tête au dessus du rebord, regardant l’eau défilé, la jeune femme se demanda si c’était des poissons qu’elle gaietés ainsi sous l’eau. Ce n’était pas le moment de se poser ce genre de question, alors Aura caressa doucement sa chatte avant de reprendre le chemin du continent. Elle voguait dans les brumes en silence, passant facilement pour un fantôme qui les hanterait, et c’était en quelques sorte ce qu’elle était.
L’eau ne faisait aucun bruit, même après le passage de la barque. Dans le lointain, Aura entendit une voix, elle arrivait. Neige était un peu nerveuse, comme si elle se demandait qui était celle que Aura avait été charger d’aller chercher. Bientôt, la créature virtuelle vit les cheveux roux de la jeune femme la guidant au moins autant que la lanterne qu’elle tenait à la main. Un petit sourire étira ses lèvres, elle savait que, comme sa couleur dominante était le blanc, la personne devait ne pas encore avoir remarquer sa présence. Cependant, cela ne tarda pas à être le contraire, Aura ne dit pas un mot jusqu’à ce que sa barque ne vienne doucement heurté le rebord du quai. Là, elle se leva et s’inclina doucement en face de la jeune femme qui lui faisait face.
« Excusez moi de mon retard, je me nomme Aura, j’ai été chargée de vous menez jusqu’à votre destination. »
En parlant, elle s’était redressée et avait posé son regard mauve sur la jeune femme qui était encore sur la terre ferme. D’un geste, et en lui souriant, la meneuse de barque invita la femme à venir prendre place dans la barge. Maintenant, il n’y avait plus qu’à attendre que la femme prenne place et elles pourraient repartir en direction de l’île, où la passagère commencerait sa nouvelle vie et où Aura pourrait redéposer Neige pour ne pas avoir à s’inquiéter pour elle quand à la suite.