Ynis Witrin v3
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Ynis Witrin v3

Les armées démoniaques assiègent le Continent, mais une île résiste toujours
 
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 Cassandre ~ La fille de Joie

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MessageSujet: Cassandre ~ La fille de Joie   Cassandre ~ La fille de Joie EmptyMar 30 Sep - 15:51

I- Identité


Cassandre ~ La fille de Joie 70eb0

  • Nom: /
  • Prénom: Cassandre
  • Age: 28 ans – 12 juillet
  • Origine : Italienne
  • Famille:
    Peut-on parler de famille lorsque l’on est vendu par celle-ci ?

  • Race: Humaine
  • Profession: Prostituée de luxe / Ensorceleuse



II- Profil psychologique



  • Caractère:
    Son âme est sombre, atteinte du plus haut degré de la perfidie. Tout en elle semble se mêler, se perdre dans un liquide sombre et pervers. Ce qui la caractérise c’est cette double personnalité, l’une est douce voir délicate et l’aide à se mouvoir dans le domaine relationnel. Elle écoute beaucoup, analyse principalement les personnalités sans jamais les critiquer enfin devant eux seulement. L’autre est sombre, sale. D’une traitrise sans borne, elle ne lésine pas sur les moyens. Devenant mielleuse pour attirer et en profiter. Puis il y a cette jalousie maladive qui lui lacère le cœur, elle ne supporte pas d’être en seconde place, les hommes doivent l’idolâtrer et ne désirer qu’elle sinon Cassandre n’est pas satisfaite.
    D’une rancune incomparable, elle n’oublie jamais lorsqu’elle subit un affront. Cela se retourne contre ses ennemis d’une façon ou d’une autre.
    De l’extérieur, elle est perçut comme une femme fatale. Très féminine, d’une sensualité rare. On désire son corps tout autant que son esprit. A ces risques et périls.
    De plus elle est aussi très matérialiste et possessive, elle aime s’entourer d’objet de luxe et de noble.

  • Signe(s) particulier(s) Mental(aux): /

  • Qualités:Bonne observatrice, séductrice avisée mais aussi dotée d’un grand sens des valeurs. Elle est aussi ambitieuse que perfectionniste.
  • Défauts:Grande manipulatrice, elle vend ses charmes et son corps pour obtenir tout ce qu’elle désire. Et si cela ne suffit pas, c’est sa cruauté qui rentre en compte et elle n’hésitera pas à empoisonner sa victime dans tous les sens du terme.
    C’est une femme dure et impassible, arrogante et perverse, dominatrice, possessive et jalouse.



III- Apparence physique


  • Physique:
    Femme fatale par excellence, tout son être se tend vers la sensualité. Ses gestes élégants et gracieux, son odeur enivrante ne sont que des détails face à son physique séduisant.
    D’un regard elle comble même le plus revêche des hommes. Son apparence rappelle les nuits chaudes d’Italie, sa peau renferme les odeurs de l’interdit. On la désire, on se la dispute, on est ensorcelé à vie. Ce charme possède néanmoins quelques chose de plus malsain, on ne la regarde pas comme une reine, on la voit comme un objet de désir que l’on voudrait gouter.

    Cette sublime apparence passe par une peau pale et laiteuse qui contraste avec de soyeuses boucles d’un noir corbeau qui retombent souplement sur ses épaules frêles. A la première rencontre vous ne voyez que ses yeux, deux perles noires d’une profondeur sans équivalence, son regard vous dénude, vous scinde et fige votre volonté. Impossible de quitter ces yeux sombre qui ont déjà tout vu et assisté aux pires scènes, il n’ya plus une once d’espoir dans ce regard la. Le mythe des hommes est brisé depuis bien des années. Ses longs cils jettent un filet d’ombre qui renforce l’impression étouffante d’obscurité.
    Ses lèvres peintes d’un rouge vif n’appellent qu’aux baisers. Et son corps ne demande qu’à être découvert. De belles courbes attirantes, elles invitent à la saisir. Tout homme peut gouter le temps d’une nuit à cette femme et parcourir comme il le souhaite les secrets de ce corps italien.

    Mais avant, elle vous demandera de sa voix suave emprunte d’un accent étranger :
    « As-tu de l’argent ? »

  • Signe(s)particuliers Physique(s) :
Etrange, rien qu'en la regardant, l'on est comme... envouté.


[*] Animal de Compagnie: /


V- Armes & Pouvoirs


  • Pouvoirs:
    -Les charmes et les envoutements n’ont pas de secrets pour elle.

  • Armes:
    La plus perfide des armes, celle qui vous détruit de l’intérieur petit à petit, se mélangeant avec votre sang et dont il n’existe aucun remède. Les poisons.

  • Talents/Hobby/Loisirs: Qu’elle amusante question, mais son talent, ses loisirs, ses plaisirs… font parties intégrante de son métier non ?


VI- Hors rp


- Comment avez vous eue connaissance du forum? /
- Que pensez vous du design? /
- Des suggestions? /
- Le mot de la fin? Fin


Dernière édition par Cassandre le Sam 28 Fév - 15:08, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Cassandre ~ La fille de Joie   Cassandre ~ La fille de Joie EmptyMar 30 Sep - 15:55

IV- Biographie


  • Histoire:

    Au loin raisonne le bruit d’une charrette, elle roule et rebondit sur les vieux pavés grisâtres des ruelles. Boucan d’enfer déchirant le silence pesant d’une nuit sombre et sans nuage. Son chargement est d’or et de chair, l’on à encore vendu « des filles » au maquereau. C’étaient des gosses de paysans, en cette époque ou la nourriture se faisait rare et ou la moindre denrée valait bien plus que sa tête, on survivait comme l’on pouvait même si pour cela les méthodes employées n’étaient pas des plus nobles. Certains paysans vendaient leurs fils en main d’œuvre et leurs filles au bordel. La cargaison de ce soir irait à l’homme que l’on surnommé « le maquereau », d’apparence il jouait le père de famille aimant et soucieux du sort des orphelins. Mais en réalité, il formait ses fils à l’escroquerie, de malins voleurs et pilleurs de biens. Quant aux filles, ils les asseyaient des leur plus jeune âge sur les genoux « des gens » que lui et sa femme recevaient, les destinant à une vie de débauche.

    Cette nuit, la recette ne fut pas si mal.

    Une fillette regardait songeuse par la fenêtre de la voiture (voiture d’époque pas celle que nous connaissons aujourd’hui, du temps ou les voitures étaient tirées par des chevaux.), les rues dans lesquelles ils circulaient lui étaient inconnues. Elle avait un peu peur, elle ne comprenait pas pourquoi son papa et sa maman l’avait donné à ce monsieur. Elle se demandait même à quelle heure elle rentrera demain, lâchant un faible soupir elle se renfonça au fond de la banquette et reposa son regard noir sur l’homme face à elle qui lui souriait d’un sourire édenté. Cette enfant semblait très prometteuse, sa beauté enfantine laissait présager qu’avec quelques années elle deviendra une des plus belles femmes au monde.

    Dans un vacarme assourdissant la voiture s’arrêta nette face à une rangée de petites maisons d’allures modestes, les chevaux qui la tiraient lâchèrent des hennissements bruyants. Une des maisonnettes s’alluma et la porte s’ouvrit découvrant un homme bedonnant d’une quarantaine d’année. Le vieil escroc qui se tenait jusque la face à la fillette se leva en toussant maladivement, il quitta la voiture et alla s’entretenir avec l’autre homme. La fillette tripoté nerveusement une de ses boucles brunes en patientant, elle entendait les échos de leurs voix, on marchandait quelque chose la dehors. A l’époque elle n’avait pas immédiatement compris que la pièce de viande que l’on se disputait était son corps. Quelques minutes s’écoulèrent et la sale tête du vieillard passa la porte de la voiture et il s’exclama après un râle rauque.


    « Allez gamine descend de là et va embrasser ton nouveau père. »

    Ces quelques mots suffirent à révéler la fatalité, elle ne rentrera jamais chez elle. Elle embrassa son « père » dans une mimique de dégout et fut directement après présenté à toutes les personnes aux cotés desquelles elle vivra désormais. Ainsi comme je vous l’ai dit plus haut, elle apprit alors qu’elle avait a peine 8 ans à être docile et à s’assoir sans un mot sur les genoux des hommes dégoutants qui venaient marchander avec le maquereau. Elle se lia d’avantage avec les quatre fils de la famille, ceux-ci apprécié beaucoup la jeune fille, les autres filles, elle ne les détestait pas mais les trouvé trop soumises.

    « Cassandre ? »

    « Je suis la Lyzabel, monte ! »


    Voila à présent sept années que la demoiselle pourrissait dans cette infâme baraque. Les six fillettes avaient grandis, leurs formes annonçaient le prochain danger auquel elles seraient bientôt confrontées. Mais Cassandre refusait de continuer ses ignominies plus longtemps, son corps avait été selon elle depuis bien trop longtemps tripoté. Elle avait appris d’une vieille folle du quartier une révélation qui allait changer sa vie et la faire gouter aux joies des tromperies et traitrises les plus douteuses. La vieille par simple inadvertance lui avait confié que certains champignons qui se développaient sous les toits humides des vieilles maisons se révélaient toxiques pour l’homme. D’apparence, ca ne ressemblaient qu’a de la vieille poussière grisâtre qui pourrissait le long des poutres. Cassandre, à genoux au grenier avait déposé un sceau sous une des vieilles poutres et à l’aide d’un couteau avait commencé à gratter les résidus. Sa demie sœur lyzabel monta la rejoindre et curieuse l’observa faire son étrange récolte avant de lui demander.

    « Qu’est ce que tu fais ? »

    « je vais nous libérer, j’ai entendu du maquereau que son prochain client désirait passer une nuit en compagnie de l’une de nous. Donc… plus de maquereau… plus de client. »


    Alors que Cassandre remua la substance qui se trouvait dans le sceau elle le présenta à sa sœur et continua d’une voix discrète.
    « Ce soir je le verserai dans le puits, et demain lorsque la mère viendra y puiser son eau et la servira à table je te conseil de ne pas y toucher. »
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MessageSujet: Re: Cassandre ~ La fille de Joie   Cassandre ~ La fille de Joie EmptyMar 30 Sep - 15:58



Voila l’origine de son premier poison, premier d’une longue liste qu’elle apprendra à concocter et à utiliser plus tard. Mais d’abord il fallait qu’elle se débarrasse du bourreau. Lors du repas le lendemain, Cassandre se tenait silencieuse sur sa chaise, ses coudes posé sur la table, ses doigts entrelacés soutenaient son visage. La petite brune ne cessait de fixer l’homme face à elle, l’observant avec dégout se goinfrer salement. Constatant que la mère ne servait pas l’eau, elle se leva gracieusement et se dirigea vers la cuisine pour se saisir du pichet d’eau. Revenant à table, elle s’approcha de son « père » et se pencha vers lui.

« De l’eau monsieur ? »

Tapant de son point sur la table, il lâcha un rire satisfait et s’exclama la bouche pleine.
« Prenez exemple les filles ! En voila une qui à compris, je ne devrais pas avoir à le demander ! »

Affichant un fin sourire satisfait, Cassandre laissa son regard sombre glisser sur ses sœurs avant de reporter son attention sur le verre face à elle et de verser l’eau.

« D’ailleurs (marmonna t’il entre deux bouchées) c’est pour cette raison que j’ai proposé à un bon ami à moi de prendre Cassandre sous sa responsabilité (il s’étouffa avec le poulet et continua). De plus sa situation sera des plus enviables, elle aura de l’argent votre sœur. »

Le pichet heurta le sol dans un bruit métallique, l’eau commença à se répandre sur le carrelage. Reculant sa chaise violemment, le maquereau saisit son verre et le bu d’une traite avant de grogner.

« Et bien ! Empotée ! »

Il avait bu certes, mais Cassandre venait de comprendre qu’elle ne pourrait pas échapper à sa nouvelle situation. Une voiture devait passer la prendre en fin d’après-midi, ses affaires étaient prête selon les dires de la mère, elle lui avait même acheté une très belle robe comme cadeau de départ. Lors de son départ quelques heures après, Lyzabel la mine désolé vint la remercier discrètement en l’embrassant, Cassandre fit ses adieu et embarqua pour on ne sait ou. Le voyage dura toute la nuit, elle quittait sans regret malgré tout son pays natal, l’Italie. La voiture rebondit de nouveau sur les vieille dalles des ruelles italienne, elle arpenta des sentiers de terre battue, les paysages chauds et sensuels de son pays s’estompaient au fur et a mesure. Allongé sur une des banquette, son bras pale se balancé mollement dans le vide, elle était épuisé de devoir se battre car le résultat attendu ne venait jamais à elle. C’est dans cette voiture de luxe conduit par un laquet silencieux qu’elle se résigna, elle ne luttera plus pour changer sa situation, elle se contentera désormais de l’améliorer simplement et qu’importe les moyens utilisés. Elle arriva alors en Essaline, un pays éloigné dont le nom ne lui disait rien.

La voiture finit enfin par s’arrêter dans une rue éclairée et animée, tout le long elle avait vu par la fenêtre des femmes trop maquillée accrochait aux bras d’hommes qui riaient visiblement satisfait aux éclats. Se levant gracieusement, Cassandre à l’ouverture de la porte fut surprise lorsqu’une main galante se présenta à elle pour l’aider. Posant ses yeux noirs sur le propriétaire, elle le fixa sans ciller. C’était un homme d’âge mur, la peau lisse et pale parsemé de quelques taches de rousseurs. Des cheveux roux courts et en bataille se ralliés à des rouflaquettes élégantes. Il adressait à la jeune femme un sourire charmeur accentué par deux fossettes et une dentition d’une blancheur attirante. D’une voix claire il s’adressa à Cassandre.


« Bienvenue en Essaline Miss Cassandre. »

Perplexe, la jeune femme accepta la main qu’il lui tendait et quitta la voiture. Elle apprit quelques minutes après que cet homme allait être son patron et chaperon mais aussi que c’était une chance qu’elle soit ici car si l’accord qu’il avait conclut avec le maquereau c’était fait plus tard, elle ne serait pas ici puisqu’une missive était arrivée ce matin annonçant la mort par empoisonnement du maquereau. Elle ne comprenait pas encore le rôle qu’elle allait devoir tenir ici, pour l’instant elle n’avait en tête que l’animation des rues, les éclairages de fête promulgués par les lanternes et les aller et venu des passants. Elle espérait quand même d’avoir échapper à une vie légère, mais cette illusion vola en éclat le soir même. Lors d’un repas en tête à tête avec monsieur Jocaste, son nouveau « patron », il lui fit part de ses espérances et du rôle qu’elle allait tenir. Poliment, ses regards ambre fixé sur l’adolescente, il lui dit.

« Votre père adoptif m’a tellement vanté vos mérites, il n’a pas exagéré. Vous êtes magnifique. Je ne regretterai pas mon argent (il marqua une courte pause).
Vous serez à partir de maintenant sous ma responsabilité, vous logerez dans une chambre individuelle que vous aménagerez à votre guise. Je vous offrirai tout ce qui vous fera envie. Pensez simplement que cette chambre sera votre lieu de travail. »


Monsieur Jocaste se tu, portant une coupe de vin à ses lèvres il en bu une ou deux gorgées et la déposa doucement avant de reprendre. Il cherchait ses mots apparemment.

« Votre père m’a confirmé que vous avez souvent était en contact avec sa clientèle. Ici, vous ferez la même chose, je veux le tiers de vos revenus. Vous ne pourrez pas me berner, vous aurez le choix de votre clientèle. Je vous recommanderai et vous enverrai certaines de mes connaissances, je vous déconseille de les refuser. »

Cassandre semblait commencé à comprendre, elle le coupa.
« Je vais faire quoi ? »

Légèrement surpris, Jocaste s’éclaircit la gorge et répondit.
« En quelques mots vous allez vendre du plaisir ma chère. »

Ces mots signifiaient tout, ils la heurtèrent tellement violement qu’elle eut envie de pleurer mais aucune larmes ne s’écoula sur ses joues. Cette même nuit, elle comprit que les hommes étaient tous des pourris, elle comprit qu’elle ne serait jamais la femme d’un seul homme mais qu’elle serait celle de plusieurs. Une catin qui pour survivre devra jouer de son charme et se débattre dans ce milieu pour s’attirer les faveurs des plus beaux partis et ceux… à n’importe quel prix. Cette même soirée, son patron la viola pour soit disant la mettre en condition et lui donner une expérience. Les nuits suivantes, elle se ruinait dans de mielleuses conversations et usa de son charme pour attirer certains hommes dans ces draps. Sa réputation, elle la dirigea d’une main de fer, elle comprit bien vite que pour mieux vivre et avoir un semblant de respect, il fallait être la numéro un. La femme fatale favorite, celle qui possédait devant sa chambre des dizaines d’hommes faisant la queue tous les soirs dans l’espoir de partager sa couche. Et c’est ce qu’elle fut après quatre année, elle devint la plus riche et la plus désirée des prostituées.

Sa beauté n’avait à ce jour pas trouvé d’égal, ses longues boucles brunes, ses yeux sombres, ses lèvres généreuses ornées d’un rouge vif et son accent imbibé d’une sensualité italienne firent d’elle la femme la plus enviée et la plus demandée du bordel. Ainsi célèbre, sa clientèle résultait de la noblesse ou de la bourgeoisie, elle n’acceptait dans son lit que des hommes (ou femmes) fortunés. Dans ce milieu comme dans un autre, la renommée attire les problèmes, je vous en ferai part plus tard dans mon récit. Simplement dans cet univers de débauche, l’alcool et la drogue sont de rigueur et Cassandre n’y avait pas échappé.
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MessageSujet: Re: Cassandre ~ La fille de Joie   Cassandre ~ La fille de Joie EmptyMar 30 Sep - 16:03



Cela devait être une nuit comme les autres, les rires et les cris raisonnaient dans tout le quartier. Cassandre descendait la rue principale en silence quand elle aperçut devant elle un groupe d’hommes qui se chahutaient. En s’approchant elle constata que cette agitation était causée par un jeune homme d’apparence noble. Elle ne l’avait jamais vu par ici et apparemment sa présence ne plaisait pas aux marins qui s’exclamaient.

« Et bien gamin, t’es perdu ? Mais c’est pas un endroit pour toi ici, t’es bien trop jeune. Retourne donc dans les jupons de ta bourgeoise de mère ! »

Rehaussant le voile transparent qu’elle portait sur ses épaules, Cassandre s’avança vers eux d’un pas lent et gracieux avant de leur demander.

« Et bien messieurs, je dénote un manque de respect de votre part."

Affichant un large sourire sensuel, elle leva sa main pale lorsque l’un d’eux s’apprêta à répliquer, elle ne souhaitait pas de réponse, elle n’en avait pas besoin et cela la fatiguait plutôt qu’autre chose.

« Pourquoi n’iriez-vous pas voir Maryse ? Elle est libre à cette heure, dite lui que vous venez de ma part et profitez de la nuit. »

Ces rustres ne se firent pas prier et la remerciant s’éloignèrent bruyamment en se réjouissant de la nouvelle. Son regard les suivit jusqu'à ce qu’ils ne tournent au coin de la rue, s’éventant à l’aide de sa main elle se retourna vers la jeune victime et l’observa en détail. C’était un jeune homme ne devant pas être loin de la quinzaine, il avait encore cet air juvénile qui scié si bien aux enfants. Malheureusement son air revêche et son regard froid affirmait un caractère déjà bien trempé et un passé qui avait déjà bien abimé son propriétaire. Cassandre le détailla des pieds à la tête, jugea ses vêtements et son air impassible, elle ne le trouvait pas forcément sublime mais il avait ce petit quelque chose et cette beauté froide qui avait don de la faire défaillir. De plus du premier coup d’œil elle sut qu’il n’avait jamais touché une femme. Le désignant d’un geste du menton, la brunette lui demanda de son timbre mélodieux.

« Dit moi, tu as de l’argent ? »

Il hocha la tête sans un mot et sortit de sa poche pour confirmer ses dires une bourse remplie de pièces d'or. Un fin sourire ravit et séduisant éclaircit les lèvres de Cassandre qui s’approchant doucement de lui, passa son bras autour des épaules du jeune homme et l’attira contre elle avant de le guider jusqu'à sa chambre.

« Alors suis-moi. »

Ils marchèrent ainsi quelques minutes, toujours très proche, l’odeur envoutante de Cassandre devait l’enivré. Elle avait ce don la, tout en elle n’était que douceur et sensualité une fois qu’elle acceptait de se donner. Ils passèrent devant des baraques illuminés, des catins se dandinaient sur le pas des portes de façon vulgaire. Sur leur passage, deux d’entre elles se chuchotèrent des secrets.

« Regarde qui voila, la reine en personne. Et bé, elle les prend au berceau à présent. »

L’autre gloussa et s’approchant de son amie lui souffla sa rumeur avec excitation.
« Tu sais ce que j’ai entendu ?! Cette fille la, c’est une sorcière, elle ensorcèle ses bons clients pour être sur qu’ils reviennent la voir. Tu m’étonne après qu’elle soit plus riche que nous. »

Ces révélations ne faisaient qu’attiser la curiosité dégoutante de son interlocutrice qui tout en dodelinant de la tête piétinait d’impatience.

« Ah bon vraiment ? On m’a dit qu’elle droguait ses clients. »
« C’est Maryse qui me l’a soufflée, apparemment elles sont pas mal proche ces deux la. »



Cassandre ne dit mot pour mettre fin aux diffamations, elle se contenta de leur jeter un regard en coin d’une expression violente. Les deux catins se turent honteuses avant de rentrer fissa dans leur taudis. La jeune femme invita son invité à pénétrer dans sa chambre et d’un geste de la main lui proposa de prendre place sur le lit. Alors qu’elle retirait son voile et se recoiffait face à un miroir, elle jeta un œil au jeune homme à travers l’objet avant de lui dire.

« Si tu crois ces pauvres filles, tu peux sortir. »

Satisfaite de constater qu’il ne bougeait pas, elle se déchaussa, laissant ses pieds nus gouter aux plaisirs de la moquette duveteuse. Sa chambre possédait une atmosphère envoutante, Un grand lit au drap de soie rouge prenait une bonne partie de l’espace. Adjacent à son coté droit se trouvait un ancien fauteuil de velours pourpre qui reposait devant la fenêtre aux épais rideaux. Dans le coin le plus reculé de la pièce reposaient des vetements soigneusement accrochés à une penderie.
Puis, Cassandre s’approcha du lit et se laissa tomber dans le grand fauteuil, une main accoudée soutenait son visage caché à l’instant par sa longue chevelure brune. Après quelques secondes de silence, elle releva son visage et posa son regard sur le jeune noble.


« Alors dis moi, quel est ton nom ? »

Il lui souffla alors d’une voix au timbre calme qu’il s’appelle Lyan et qu’il est issu d’une noble famille dont il est l’unique l’héritier. Ravie, Cassandre se leva du fauteuil et s’avança devant lui, il était alors assis sur le lit. La catin se pencha et déposa un baiser au coin de ses lèvres avant de lui murmurer d’une voix suave et séductrice.

« Enchanté Lyan, moi c’est Cassandre. »

Reculant d’un pas, elle lui posa une simple question.
« Veux-tu commencer ? »

Il ne répondit rien, pour Cassandre cela équivalait à un oui. Délicatement elle fit glisser de ses épaules les bretelles de sa robe qui chuta à ses pieds dans un faible bruit de vêtements froissés. Son corps nu s’offrait alors au petit prince, elle était sublime et désirable. Sa peau parle dégageait un parfum enivrant, ses courbes joliment dessinées lui donnée une allure parfaite. Sa poitrine qui n’avait pourtant rien d’imposante n’en était pas moins attirante, ses hanches semblaient invitées le plus impromptu d’entre nous à la saisir. Son seul apparat résulté d’un petit collier dont la matière semblait d’argent mais on en devinait la consistance immédiatement lorsqu’elle portait le pendentif en forme de croix à ses lèvres et qu’elle le suçait sans bruit. Hélas notre beauté se droguait à l’opium.

Sans bruit, elle s’avança vers Lyan, le renversa en arrière d’une main, il n’émit aucune résistance elle posa un genou de chaque coté de son bassin et pencha son visage au dessus du sien, passant sa langue sur ses lèvres, elle l’embrassa. Puis alors qu’elle s’était redressée et qu’elle commençait à le dévêtir, elle sentit en posant sa main sur le cœur du jeune homme que celui-ci battait bien vite. La nervosité et le stress semblait s’emparer de notre prince, alors sans le brusquer elle porta une main à son coup pour se saisir de son pendentif et le détacher. Le laissant pendre quelques secondes au bout de sa chainette, Cassandre tendit la drogue a Lyan en l’invitant à y gouter. Dés que le jeune homme le porta à ses lèvres, la jeune femme émit un petit rire amusé, elle savait que l’état second que provoquait cette drogue l’aidera à se détendre et profiter de cette nuit qui s’annonçait charnelle.

Elle était la première aventure du jeune dirigeant et comptait le rester. Ainsi était ce sentiment possessif que ressentait sans cesse la belle brune, voila d’ou venait son caractère. Elle ne voulait pas être une femme parmi tant d’autre, elle désirait l’exclusivité. Ses conquêtes, ses clients, elle ne les voulait que pour elle, éprouvant une horrible jalousie lorsqu’elle constatait qu’ils allaient voir d’autres femmes. Pour parvenir à ses fins elle n’hésitait pas à avoir recourt aux drogues et aux envoutements mais … Chut… Cela devait rester secret.
La nuit se termina bien vite et déjà le petit matin s’annonçait. Les rayons paresseux du soleil vinrent transpercer les épais rideaux et glisser sur le visage de Cassandre. Portant une main à son front et le massant quelques secondes, elle tourna son visage vers celui qui avait partagé son lit. Lyan reposait endormis et incroyablement beau au dessus des draps. Il était nu mais ne semblait pas éprouver le moindre frisson. S’asseyant, la beauté passa ses doigts fins dans les cheveux sombres du prince qui s’éveilla doucement. Lui adressant un sourire charmeur elle lui demanda.


« Reviendra tu me voir ? »

Il acquiesça et alors qu’il se levait pour se rhabiller, elle vint s’accrocher à sa taille et posant son visage contre son ventre murmura.
« Tu es si doux petit prince. »

Sans un mot, Lyan posa la petite bourse sur le fauteuil en velours et s’éclipsa après avoir déposé un baiser chaud sur les lèvres de son amante. Des que la porte se fut refermée, Cassandre se jeta sur les pièces d'or et les comptant avidement, éclata d’un rire sonore. La soirée fut fructueuse mais déjà son visage s’assombrit quand elle repensa aux dires des catins de la veille. Elle décida de rendre une petite visite à sa tendre amie Maryse. Elle se vêtit d’une robe noire à dentelle et au décolleté plongeant, puis notre prostituée quitta sa chambre.
Maryse résidait en face de chez elle, et trop énervé pour frapper, Cassandre ouvra violement la porte de chez son amie qui alla se cogner contre le mur dans un grand fracas. Maryse était alors debout derrière une petite table ronde et elle allait se servir du thé lorsque la belle brune entra. Quelqu'un qui commet une faute (ici c’est une trahison puisque les secrets que Cassandre lui confiait furent divulgués.) sait immédiatement lorsqu’un incident arrive que cette faute y est pour quelque chose. D’ailleurs la catin pigea illico que si Cassandre semblait si terrifiante c’est qu’elle avait eu vent de ces petites révélations. Et par reflexe, Maryse posa sa cruche puis alla se refugier derrière son canapé en balbutiant.


« Cassy ma chérie pourquoi tu… »
« La ferme trainée ! »


Cassandre dans ses colères devenaient incontrôlable et dangereuses, son amie était la mieux placée pour le savoir. D’un pas rapide elle rejoignit la traitresse et la saisit par ses cheveux blonds, l’empoignant sans retenue elle la traina sur le tapis sans accorder la moindre importance aux cris et aux gémissements de sa victime. Jugeant que la douleur était suffisante, la jeune femme lâcha la chevelure laissant son amie au sol, cette dernière se couvrait le visage en pleurnichant. Pointant un doigta accusateur sur la pauvre fille a terre, Cassandre la menaça.

« Traitresse, je te croyais moins idiote que les autres ! »

Se détournant elle pour esquisser quelques pas, passant ses mains dans ses cheveux et les relevant. Elle les laissa retomber sur ses épaules subitement et se retournant vivement elle lui adressa un fin sourire cynique et souffla.

« Ne crois pas que tu t’en tirera ainsi. »

Elle tourna les talons et passa la porte, au dernier moment elle leva un doigt en l’air et reposant son regard haineux sur Maryse lui conseilla.
« Fais attention à ce que tu bois dorénavant. »

D’extérieur ca ne signifiait rien mais Maryse savait la passion de son bourreau. Cassandre était connut pour ses poisons, parfois on le lui en demandait mais le plus souvent elle s’en servait pour ses fins personnels. La belle brune s’éloigna laissant sa victime en sueur et apeuré.
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MessageSujet: Re: Cassandre ~ La fille de Joie   Cassandre ~ La fille de Joie EmptyMar 30 Sep - 16:08



Quant à son nouvel amant, il revint souvent la voir. Cassandre ne savait pas vraiment pourquoi mais elle était satisfaite de l’entendre frapper à sa porte. Il devenait chaque fois plus viril, chaque fois plus entreprenant, il virait de bord comme dirait certaines personnes. Lyan avait gouté à la drogue et déjà il en consommait bientôt plus qu’elle, quand il en consommait trop, il se mettait d’un coup a déblatérai sur sa vie, sur son passé et sur une certaine Emma. Il était alors comme absorbé par cette femme et souvent l’on apercevait dans les yeux de Cassandre une lueur de jalousie. Dans ces moments la, elle se laissait tomber en arrière sur son lit et suçeronnait son pendentif en opium le temps qu’il finisse de parler de son idolâtrie. La plupart du temps il ne lui résistait pas et se penchait au dessus d’elle affichant un air gourmand avant de parcourir son corps de baisers et qu’ils se perdent l’un l’autre submergeait par un désir de sexe.

Depuis tout le temps qu’elle l’observait, la jeune femme avait su trouver l’entrave qui empoisonner l’existence de Lyan. Un envoutement drôlement carabiné qui devait avoir été pratiqué par une envouteuse plutôt doué. Mais Cassandre n’était plus une débutante et pendant le sommeil du prince, elle le tira de sa malédiction. Le tableau aurait pu être héroïque si au même moment elle n’avait pas décidé de s’assurer la dépendance de son amant. Délivré d’un envoutement, Lyan succombait à un second. Se dirigeant vers une petite table, Cassandre se saisit d’une dague et revenant prés du jeune homme, se piqua le pouce. Quelques gouttelettes de sang perlèrent son doigt, elle le suça silencieusement en prononçant quelques incantations. Lyan s’éveilla à cet instant la et la questionna sur ses actes, lui souriant de façon charmeuse elle lui répondit.


« C’était un sortilège drôlement carabiné que tu avais la, je n’ai fait que t’en séparer. M’en veux-tu ? »

Il secoua la tête et la remercia, ravit la jeune femme finit son propre envoutement en mettant son pouce entre les lèvres de Lyan qui récolta le sang. Une fois le sang partagé et mélangé à la salive, le sort était jeté. Le prince subirait à partir de maintenant une attirance et un attachement pour sa maitresse qui défierai toute logique et entendement. Malheureusement ces temps de plaisance prirent fin un jour subitement sans signe au préalable. Lyan s’était présenté à elle en affichant un grand sourire arrogant, il l’avait saisit par la taille, l’avait embrassé et avait murmuré au creux de son oreille.

« Adieu envoutante Cassandre. »

Sans explication, il la laissa ainsi sur le pas de sa porte à demi nue, les bras ballant et le regard surpris. Mais ce départ ne mettra pas fin à la débauche de la prostituée qui continua son petit train de vie en toute impunité.


THE END


(Son arrivée sur l’ile sera mentionné dans un post sur le continent avec Lyan)
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