Pêche à la trainée. (PV)

Invité

(j'espere que ca te va! I love you

)

En cette magnifique nuit à la brise joueuse, s'offre aux yeux de passants indiscrets, un bien étrange spectacle. Sujet de rire, d'étonnement, de révulsion et autres jugements, c'est une jeune femme qui fait parler d'elle. A première vu elle apparaît fort jolie, son corps n'est couvert que d'une robe de chambre de satin rouge et sa tenue tombe négligemment de ses épaules laissant entrevoir des formes plutôt appétissantes. Ses pieds sont nuent et marquent une longue marche aveugle. Si l'on s'approche de plus prêt, l'atmosphère devient lourde, oh cette femme à tout pour plaire et même son visage incite aux vices simplement, elles dégagent bien des sentiments et s'enveloppent d'une aura similaire au néant.

Cela faisait bien quoi, trois ou quatre heure qu'elle s'était enfui. Le temps ne comptait plus, elle n'était pas en état de s'en souvenir non plus. Elle puait la drogue et ne se privait pas de divaguer tout haut effrayant quelques habitants outrés.
Se soutenant contre un petit muret de la rue, la reine de rien tenté désespérément de faire passer ses nausées et de se remettre de la trahison qui s'était joué quelques heures plus tôt. Le prince avait essayé de la tuait, elle, sa favorite. Il avait osé porter les mains sur elle pour la détruire elle et... l'enfant qui grandissait dans ses entrailles. A cet pensé, elle baissa les yeux vers son ventre et s'exclama euphorique.

« T'as vu, les hommes sont tous des ordures. T'inquiète pas tu vivras toi aussi, on doit être pareil sur ce point la. Personne ne veut de nous.... » Elle tituba un instant avant de se reprendre. « Ils s'en mordront les doigts. »

Ses quelques mots la firent éclater de rire, la situation était pathétique et elle trouvait cela hilarant. Elle était dans un état d'esprit lamentable et ne pensait qu'a se droguer ou s'offrir au premier homme qui l'aborderai. Le bébé? Elle n'en voulait pas plus que ça, mais pour l'instant il était son seul récepteur et il l'écoutait qu'il le veuille ou non... Enfin s'il avait déjà des oreilles. Ses boucles brunes retombaient en cascade et d'un geste ferme elle les repoussa pour optimiser sa vue.

A quelque pas elle repéra un jeune homme qui la fixait l'air rêveur, remotivé, elle arbora son air aguicheuse et l'aborda en usant de tout son charme. Il serait tombé dans le panneau si une nouvelle nausée ne s'était pas de nouveau emparé d'elle la forçant à rendre au pied de l'inconnu qui dégouté, traça son chemin en maugréant. Relevant son visage, elle dégagea d'un e main les cheveux gêneurs devant son visage et soupira.

«Tu t'en sort bien Lyan, même à des kilomètres tu t'es arrangé pour que je n'aille pas voir ailleurs. Pratique. A cause de toi dans quelques mois je serais devenu si grosse, qu'aucun homme ne voudra plus me toucher. »

A ces mots, elle paniqua. Son corps était ce qu'elle avait de plus précieux et elle venait de réaliser qu'il serait bientôt déformé par sa grossesse. Des larmes lui montèrent aux yeux et elle frappa son ventre rageusement en hurlant.

« Tu va me rendre laide! »

Elle était terrifié et haïssait la chose qui allait lui pourrir la vie. Lassé, elle laissa ses jambes céder sous le joue de la fatigue et la drogue et bientôt elle toucha le sol. Sa chevelure cachant son visage, finalement ne valait -il pas mieux mourir de froid et de faim au milieu de cette rue? Elle ferma les yeux espérant qu'on lui porte un coup fatal.

Bras droit des Gardiens Nombre de messages : 99 Date d'inscription : 20/09/2008

Ezéchiel se baladait tranquillement dans les ruelles, faisant juste une ronde de routine pour vérifier que tout était en ordre. Même si l’île était protégée contre beaucoup de danger, il n’empêche qu’on pouvait toujours y découvrir des personnes qui aimaient bien voler ou faire des actes un peu plus graves. Il est vrai qu’en règle général ce n’était pas vraiment nécessaire, mais parfois sa rassurait certaines personnes, en particulier ceux qui venaient d’arriver sur l’île.
C’est pourquoi il ne lui fallut pas longtemps pour entendre parler d’une folle qui se baladait dans les rues. Apparemment elle s’amusait à hurler sur les passants en plus d’être habillé de manière osée. Légèrement curieux, Ezéchiel avait continuait son chemin, puisque cette folle était sur son chemin autant jeter un petit coup d’œil à la situation.
Arrivé en vu de cette soit disant folle, Ezéchiel ne pu s’empêcher de sentir une odeur de vomi passer près de lui tandis que la femme toute de rouge vêtu semblait parlait toute seule avant de hurler en se frappant le ventre.

*Elle a peut-être un peu trop abusé de l’alcool.*

À peine avait-il pensé cela, qu’elle était soudain en train de s’écrouler sur le sol en plein milieu de la rue. Non sans un soupir, Ezéchiel c’était immédiatement approché d’elle. Ce n’était pas la première fois que des personnes saoules croisent son chemin, mais le problème c’est que c’était plus délicat avec une femme. Elle avait de très forte chance de se faire violer sur place si un bon samaritain ne venait pas à son aide. Et qui est-ce qui allait être la bonne poire qui va devoir s’occuper de cette femme ? Ce n’était autre qu’Ezéchiel. Cela ne le dérangeait pas vraiment, c’est juste que pour le moment il ne voyait pas ou l’emmener. Il se voyait mal porter une belle femme habiller de manière aguicheuse comme si elle c’était sa marier. Lui qui n’avait toujours pas connu de relation de ce genre, il n’aimerait pas qu’on dise n’importe quoi sur son dos. De toute façon le problème n’était pas là, mais plutôt de savoir si elle était encore consciente ou non.
S’accroupissant auprès d’elle, Ezéchiel écarta les cheveux du visage de la jeune femme, de près on ne pouvait qu’admirer sa beauté. Bien que terni par son état d’esprit actuel.

"La rue n’est pas ce qu’il y a de plus confortable pour faire une sieste, vous savez ?"

La forçant à avoir la tête sur le côté, au cas où l’envie de vomir lui revenait. Il se contentait d’attendre d’éventuelle réaction de sa part. Le mieux était peut-être de l’amener à l’auberge puisqu’il ne savait rien d’elle et que c’était toujours mieux que de la laisser se refroidir dans la rue. Retirant sa cape à capuchon rouge, il le déposa délicatement sur la jeune femme en partie pour cacher ce que sa robe de chambre voulait montrer et pour la protéger un minimum du froid.

Invité

De la folie? Oh non notre trainée n'avait pas encore atteint le stade de la folie. Ce qui l'animait était plus subtile, plus délicat à déterminer. C'était un mélange de sentiment, la peur de se retrouver de nouveau livré à elle même, terrifié à l'idée d'être déformé dans quelques semaines. Elle s'animait aussi de rage vis à vis de celui qui avait osé attenté à sa précieuse vie, de plus la drogue provoqué son euphorie. Trop d'émotions finissent par nuire c'est certain mais nous ne parlons pas ici de folie. D'extérieur certes, l'apparence est la mais à l'intérieur parlons plutôt de lutte pour retrouver sa fierté et son assurance.

Obsédé par ce flot de pensé, elle s'était écroulé abattu par sa fatigue. Cass' ne fit pas attention qu'on s'approchait et quand l'inconnu essarta ses mèches brunes pour entrevoir son visage, son regard qui alors fixé le sol, remonta lentement pour se fixer dans les prunelles noisettes de notre audacieux. Le scrutant sans plus de réaction, elle détourna son regard du sien lorsqu'il lui annonça que la rue n'était pas un lieu adéquat. Qu'il était drôle lui, et ou voulait -il qu'elle aille? Elle n'avait pas un sous, ne connaissait que peu d'endroit et se sentait totalement épuisé.

Réfléchissant rapidement, elle reporta son regard sur lui puis fut étonné du geste généreux qu'il lui porta. Il retira sa cape pourpre et la déposa sur ses épaules, voilà un geste bien amical. La jeune femme le scruta comme une bête curieuse, qu'elle étrange personne pouvait-il être pour aider une trainée. Le détaillant silencieusement, elle constata qu'il n'était pas très mal, il avait l'air de bonne allure, un visage réconfortant et a priori pas de problème d'argent. Se relevant gracieusement bien qu'un peu maladroitement, elle lui fit face et retira la cape qu'il avait posé sur ses épaules. Elle la lui tendit du bout des doigts. Elle avait décidé, il serait parfait pour cette nuit.

Un léger sourire provocant apparut sur ses lèvres rouges tandis qu'elle s'avança d'un pas pour lui coller sa cape dans les mains. Puis tout prêt de lui, elle plongea ses prunelles sombre dans les sienne et répliqua de sa voix emprunte d'un charmant accent italien.

« Alors emmenez-moi ailleurs. »

Aguicheuse, elle se détourna de lui et se recula de quelques pas refermant soigneusement sa robe de chambre de soie rouge.
Levant son doigt comme si elle venait de se souvenir d'une chose importante elle répliqua de nouveau.

« Trouvez moi un endroit pour cette nuit et je ne vous ferez pas payer. »

Affichant un petit sourire charmeur, elle croisa ses bras fins sur sa poitrine et attendit que son potentiel client ne manifeste ses envie et surtout qu'il l'emmène dans un endroit décent et chaud ou elle pourrait se laver et se nourrir. Et au diable l'enfant, tant que son corps émettait toujours cette attraction sur les hommes, le marmot ne serait pas prit en considération et qui sait tout cela n'est peut être qu'un mauvais rêve.

Bras droit des Gardiens Nombre de messages : 99 Date d'inscription : 20/09/2008

Il n'y avait pas vraiment de réaction de la part de la jeune femme, ils avaient croisé leurs regards, mais elle n'avait pas pris la peine de répondre au commentaire du gardien. Peut-être qu'elle avait du mal à réfléchir clairement. En attendant qu'une réaction apparaisse enfin, le jeune homme l'avait recouverte de sa cape pour la protéger du froid et des regards des passants masculins. Il attendit patiemment jusqu'à ce qu'elle se relève maladroitement et lui rende sa cape. Étonné par son geste, Ezéchiel avait tout bêtement repris sa cape avant de soupirer, soit, si elle n'en voulait pas il n'allait pas la forcer.
La jeune femme se voulait aguicheuse, charmeuse même au regard d'Ezéchiel. Elle souhaitait qu'il l'emmène ailleurs, mais il doutait que ce soit pour lui permettre de dormir tranquillement. Intention prouvé parce qu'elle rajouta par la suite, laissant un apparaître un sourire indéfinissable il répondit sur le même ton.

"Si vous voulez, l'auberge vous convient-il madame ?"

Bien entendu, c'était une question de pur formalité. À moins qu'elle possédait un chez elle, il doutait qu'elle refuse d'aller à l'auberge. S'approchant de la demoiselle, il passa un bras autour des épaules de cette charmante personne avant de la conduire au lieu dit.
Bien que de l'extérieur on avait l'impression qu'il était intéressé par la proposition de cette personne, en fait il n'était pas tout à fait à l'aise. Pour tout dire, Ezéchiel envisageait de laisser Yari s'occuper d'elle, après tout ce ne serait pas la première fois que le varden jouerait les nounou à des femmes, même si pour celle qu'il voyait parfois rêve, il s'en était occupé depuis le jour de sa naissance, pour ne pas dire que c'est lui qui l'a aidé à sortir du ventre de sa mère.

"En attendant, je m'appelle Ezéchiel. Aurais-je le droit de connaître votre prénom ? Ou préférez-vous qu'on voyage silencieusement."