Ynis Witrin v3
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Ynis Witrin v3

Les armées démoniaques assiègent le Continent, mais une île résiste toujours
 
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 Un passé troublé...

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MessageSujet: Un passé troublé...   Un passé troublé... EmptyLun 4 Aoû - 3:48

[Bon jsuis pas logique je post cette nouvelle après la nouvelle, mais j'avais envie de remettre ma première nouvelle concernant Arwy^^]

La petite fille marche dans une ruelle sombre. Elle vient encore d’échapper à la mort, mais son corps a été sali. Elle se sent mal à l’aise, le sang coulant le long de la face interne de ses cuisses ainsi que sur la jolie courbe de sa joue droite. Elle a mal, elle a peur. Elle ne sait pas où aller, elle n’a plus de chez elle et personne ne peut l’aider. Chaque ombre est celle de la mort. Ses yeux déforment chaque petit détail. Son corps tremble de milles feuilles. La petite elfe fuit. Mais quoi ? La mort, cela semble évident, mais le petite innocente ne rien au du monde. Elle court, court, encore et encore…

L’aube se lève. Les rayons solaires illuminent de milles feux, une étendue d’eau aux reflets magiques. La petite fille, s’est mise à marcher. Elle est fatiguée, voila trois jours qu’elle n’a pas dormi, et elle a froid. Elle n’a plus de vêtements, le vampire les lui a arrachés. La tête baissée, elle avance vers une destination qu’elle ne connaît pas. Elle est épuisée et ses jambes tremblent, elle va s’écrouler au sol.

Ses jambes se dérobent sous elle. Pourtant, son corps souple et svelte ne touche pas le sol. Deux mains fines se sont glissées doucement dans son dos et le creux de son genou. Une jeune femme, grande et belle avec ses longs cheveux blonds et ses yeux bleus, porte l’enfant vers une bâtisse, petite et à l’air chaleureux. Elle à juste le temps de voir la porte, et lentement ses yeux se ferment, alourdis par le poids de ces derniers jours d’insomnie. Un sommeil sans rêves s’offre à elle.

Une odeur de muguet, douce fleur aux pétales blancs et purs, se diffuse dans la pièce. Les paupières battantes, Arwana reprend conscience, les narines titillées par cette tendre odeur. Le lit est grand, les draps doux et chauds. A sa droite, une femme, et à sa gauche un homme. Ses parents ? Un sourire se dessine sur ses fines lèvres d’un rouge sang. L’homme, soudain, se tourne dans son sommeil, et glisse sa main le long de la cuisse de la jeune innocente. Elle sursaute et sort du lit, affolée. Tout est noir, et elle distingue mal, elle croyait que c’était ses parents.
« Qu’as-tu mon enfant ? » demande la femme, montrant des crocs si blancs qu’on les voyait parfaitement bien dans la pénombre installée dans la chambre. Le compagnon fin par venir aux côtés de sa promise. Tous deux observent avec intensité la petite fille, de plus en plus apeurée. Elle a des sueurs froides, incontrôlables et qui mettent les deux vampires encore plus en appétit. Réagissant alors par instinct, elle se met à courir, vite, toujours plus vite. La maison est assez petite, ce qui lui permet de bien vite trouver la porte de la liberté.

Elle court. Elle pense faire cela depuis des mois, mais pourtant sa fuite ne remonte qu’à deux semaines. Deux semaines qu’elle a tout perdue, qu’elle a tout laissé derrière elle. Elle est maintenant seule au monde, dans une ville où tout sent l’hémoglobine fraîche, les gens y sont étranges, avec des crocs saillants et blancs, parfois dégoulinant de sang, identiques à ceux de cet homme fort et infâme qui l’a faite souffrir le martyr, ou encore à ceux de ce couple qui lui à fait une peur bleue. Tout y est sombre, plongé dans la pénombre. Les lieux sont lugubres et la petite fille veut en partir.

Elle pleure, ses larmes étincelantes sont celles du désespoir, de la mélancolie de la solitude. Elle s’arrête à la sortie de la ville et se retourne. Un nuage nauséabond se dessine à l’horizon. La mort plane. Une odeur de charogne se répand de part en part. Arwana en a l’estomac retourné. Où est elle tombée ? Où à t-elle fuit ? A nouveau elle se retourne, regarde face à elle, ne voulant plus quitter l’horizon des yeux. Elle s’en va vers la forêt, ce lieux plus angoissant que jamais, mais c’est pourtant là où elle se sent le plus en sécurité. Ce qui est le plus important pour elle : quitter ce village mortifère. Mais à peine sortie, elle se sent suivie. Pourtant, la petite innocente, bien que troublée, veut tellement avancer, qu’elle ne se retourne pas, elle n’ose pas, elle veut continuer, à tout prix. Et puis qu’est ce qui l’attend si jamais elle devient curieuse ? Alors elle trace son chemin, plus rien à part la fuite vers un lieu d’apaisement, ne comptant.

Un craquement, un soupir, Arwana se fige. Quelqu’un se tient tout près d’elle, si près qu’elle sent son souffle chaud sur sa nuque. Non, il était froid, glacé, comme venant de l’enfer. Un mort ? Encore un vampire ? N’avait-elle pas quitté le village en réalité ? La forêt leur appartenait elle ? Elle se raidit encore un peu plus lorsqu’elle entend un bruit sourd. Tout son corps s’irradie de chaleur. Elle fait volte face, et à quelques mètres d’elle, deux peut être, un homme blond, bau, bien bâti et à l’air angélique, est à genoux. Elle vient de l’éjecter par la simple pensée. Elle ne maîtrise pas ce don, cela ne fait que la deuxième fois qu’elle l’utilise sous le coup de la peur et de la colère. Il semble affamé, les crocs saillants et menaçants. Mais il regarde doucement la petite fille. Elle ressemble à un ange, une forte aura se dégage d’elle, et il la sent. Son année dans cet ailleurs l’a changé, il peut le sentir, il ne peut pas la toucher, il n’en a pas le droit. Il finit dons par s’enfuir, et Arwana, elle ouvre de grands yeux exprimant la stupeur dans laquelle la situation l’a mise. Néanmoins, elle ne se laisse pas abattre, elle s’estime heureuse, et reprend son chemin profitant de la clémence ou de la lâcheté du vampire, cela personne ne peut le savoir. Ainsi, son esprit fatigué, elle avance sans réfléchir, espérant seulement quitter cette horreur.

Depuis une semaine, jour et nuit, elle vie dans les bois, se demandant chaque jour combien de temps encore elle va devoir se nourrir d’herbes et de lapins crus et boire dans les marres de boue pour survivre. Ce matin, pourtant, la jeune elfe, ses frêles jambes tremblantes, elle peut enfin voir une ville au loin. Elle se dire alors, pleine d’espoirs et d’appréhensions vers ce potentiel lieu de repos. Deux heures de marche, et elle entre dans un lieu d’une beauté incomparable. Cela n’a rien avoir avec la ville vampire. Ici règne de bonnes odeurs. Celle du pain chaud, du parfum des gens qui sortent pour aller diner, celle des fleurs qui poussent devant les fenêtres couvertes de rideaux blancs et brodés. Les chemins tout comme les ruelles sont pavées. Son premier réflexe, se diriger vers la poubelle de ce beau restaurant, là au coin de la rue principale. La lumière, à l’intérieur éclaire l’animation qui y règne, les gens discutant avec entrain. Tout semble magnifique à la petit Arwana. Mais sa faim l’emporte. Elle a froid aussi peut être trouvera t’elle du journal pour se couvrir la nuit. Mais voilà, sa nudité ne passe pas inaperçue, cela n’est pas possible. Une femme, apparemment l’aubergiste. Elle à du linge plein les bras, elle a du voir Arwana alors qu’elle faisait la lessive. Elle s’accroupie face à la fillette, la regarde bien et lui demande : « D’où viens tu comme cela petite ? » Mais notre jeune elfe, elle ne répond pas. Elle n’a plus la force de parler. Elle à mal, elle a faim, elle se sent souillée et sale de l’intérieur, comme de l’extérieur d’ailleurs. De plus elle a peur et elle ne veut pas qu’on la touche. Ainsi, elle se débat à peine l’aubergiste met une main sur son épaule et s’enfuie en courant, se cachant derrière la poubelle du restaurant qu’elle n’a pas pu atteindre. La femme, bien dodue, comme on peut imaginer une aubergiste, s’avance alors, se rapproche lentement et la rassure avec de douces paroles. « Ne t’inquiète pas ma puce, vient avec moi, te laver et te nourrir ». Elle avait prononcé les mots magiques ! Du haut de ces dix printemps, Arwana saisit donc la main de la vieille dame et la suit à l’intérieur.

Il fait chaud, et c’est chaleureux. En outre, la petite fille peut humer la douce odeur du ragout consistant qui se prépare non loin de là. Son visage s’illumine d’un magnifique sourire, l’innocence reprend le pas. Du moins en apparence. « Viens, on va te donner le bain ». La femme lui prend alors la main, mais Arwana se débat, elle ne veut pas qu’on la touche, vraiment pas. Cela lui fait peur, elle se sent soumise, et elle n’a pas confiance, en qui que ce soit. Elle laisse cependant l’aubergiste s’occuper d’elle, lui remplir le bain, lui donner des vêtements et à manger. Tout se passe bien jusqu’à ce qu’un homme arrive dans la cuisine, alors que la jeune fille mangeait son ragout avec un appétit dévorant. Il est grand, semble très fort, il en impose. Une grande énergie émane de lui, et Arwana sent des mauvaises ondes qui l’entourent. Elle ouvre des grands yeux, et s’enfuie, à nouveau effrayée…
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