Le retour du frére prodigue [pv]

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Elrohir marchait et marchait toujours, de temps à autre, il parlait tout seul, d’autres fois, il parlait à son ami aigle. L’elfe ne savait plus très bien où il en était. L’homme aux cheveux pâles finit par s’asseoir sur un rocher. Le jeune homme tendit le bras et l’aigle fila vers lui pour se poser sur ce perchoir improvisé. Les serres du volatile s’étaient profondément encrées dans la chaire de l’avant bras du jeune homme. Le sang commença à parler, mais il ne bougea pas. Il ne la sentait même pas cette douleur là. Elrohir avait alors soupiré et avait tendrement passé sa main dans le plumage de l’aigle, sa dernière piste l’avait menée aux alentours d’un lac, dont les eaux étaient croupies, du moins c’est ce qu’il pensait. Il était déjà arrivé au lac depuis quelques jours et avait entrepris d’en faire le tour. Arrivé à cet endroit, il s’était sentit véritablement épuisé, voilà pourquoi il s’était assis.

L’aigle avait grandement étendu ses ailes devant Elrohir, il avait toujours les serres plongées dans sa chaire. L’elfe compris sans peine que l’animal voulait prendre de la hauteur pour essayer d’en savoir plus sur ce que réservait ce lac. L’humanoïde aux cheveux blancs / gris avait alors hoché la tête, puis, il avait à nouveau tendu le bras pour que l’oiseau reprenne son envol pour tenter de survoler les brumes, ce qu’il ne se priva pas de faire. Sous le regard vide d’Elrohir, le rapace s’éleva dans les airs avec un « cri » sonore. L’elfe se pris bien vite la tête entre les mains, son esprit dérangé associé au manque de nourriture ne l’aidait guère, oui, l’homme à la pâle chevelure n’avait pas chassé depuis longtemps. Il n’avait donc pas eut de repas décent par la même occasion. Elrohir avait fermé les yeux, sa main se resserra autour de la garde de son épée comme un infime espoir de ne pas se laisser encore un instant gober par la folie.

« Arwana… »

Avait il simplement soufflé en sentant à nouveau son esprit défaillir. Et maintenant ? Et si elle n’avait pas survécut, elle non plus… Peut être qu’il courrait après une chimère… Il se rappelait qu’il avait tout perdu mais ne savait plus trop pourquoi. Tout ce qu’il savait, c’était que plus que tout, il voulait retrouver sa sœur… Pourquoi ? Il ne savait plus… A quoi elle ressemblait… Il n’en avait qu’une mince idée avec le collier qu’il portait autour du cou depuis le jour où il avait retrouvé ses parents, morts… Elrohir fut parcourut d’un long tremblement, c’était assez compliqué à vivre. Un nouveau « cri » venant de son ami à plume lui avait fait l’effet d’un électrochoc. Bêtement, il l’avait regardé se poser sur le sol d’un air royal. Un peu sonné, il l’avait regardé et avait compris que l’oiseau était gêné car il devait avoir trouvé ce que l’elfe cherchait, mais n’avait pas trouver de solution pour lui permettre d’y accéder. Elrohir avait alors haussé les épaules pour le rassurer.

« Nous trouverons bien… Je…crois… »

Il s’était ensuite à nouveau encré dans le silence, alors que son esprit se peuplait de pensées délirantes. Cependant, un bruit perçut dans le lointain lui fit prendre son arc et amorcé une flèche. Il visa l’endroit où il avait perçut ce bruit. Dans le même temps, l’aigle avait repris son envole, trouvant silencieusement un refuse dans le feuillage des arbres au dessus du jeune elfe à la pâle chevelure. Même si il avait perdu certaines facultés, il ne décocherait pas de flèche inutile, elles lui étaient bien trop précieuses dans sa survie de tous les jours. Après tout, il avait déjà eut à se défendre dans les parages de ce lac au bord duquel il avait maintenant trouvé refuge.

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Ces temps ci Arwana s’était cloitrée sur Ynis. La perte de Miyu, et de Cissée dans l’affilée lui en avait mis un coup au moral ! Elle s’était alors contentée de s’occuper de ses chevaux et uniquement de ses chevaux. Si elle soutenait Lily dans l’épreuve qu’elle subissait avec Vashna et son absence comprenant parfaitement ses difficultés mais rien de plus. Elle ne prenait plus part aux missions et ne faisait plus de folies, convaincue que c’était se qi avait fait fuir celui qu’elle avait aimé. L’unique être qu’elle n’eut jamais aimé ! Et qui n’eut jamais eu autant confiance en elle. Il l’avait aidé à surmonter pas mal de choses et elle lui en était reconnaissante mais à présent cette fibre, cette joie qui l’animait n’était plus là. Elle était comme une coquille vide qui agit par instinct ou pou sa survie uniquement. Elle ne prenait plus aucun plaisir à vivre le quotidien.

Puis récemment une révélation vient à elle par ‘intermédiaire d’un parfait inconnu. Un nouvel habitant ramené par Lily. Arwana avait été achevée par cette nouvelle, mais elle se sentait à présent lié à cet inconnu qui semblait lui avoir rendu l’espoir d’une famille encore vivant quelque part tout près d’elle. Cet homme elle ne savait rien de lui, peut être un des plus mystérieux après ce jeune homme sur le toit, qu’elle n’eut jamais rencontré ! Quoi qu’il en soit, il avait changé sa vie, la rendant encore plus…étrange, voire même empreinte de tristesse.

Mais Arwana ne pouvait rester ainsi sur Ynis en sécurité en sachant c qu’elle savait à présent. Un frère ? Une pensé inespérée, un désir réalisé, mais cela n’était il pas un piège ? Après tout elle en avait vu des pas mal lors de sa route pour atteindre Ynis. Arwana n’espérait plus, Arwana vivait uniquement pour vivre et rendre hommage à ses parents qui avaient luttés pour la garder en vie. Elle s’était aussi promis de les venger. Tout comme elle s’était promis de retrouver un jour Zane !! Mais parviendrait elle à ne serait ce que faire le moindre geste pour accomplir ces choses, surtout maintenant ?

Et bien oui. Elle avait décidé, avec l’aide de son amie la nymphe de se rendre sur le continent pour essayer de retrouver son frère ou n’importe qui soit il ne serait ce que parce qu’il connaissait son identité ! Ainsi, elle partit sur l continent. C’était la première fois depuis bien longtemps, parce que jusque là rien ‘n’avait réussi à lui faire rompre cette promesse qu’elle avait faite, bien que la personne qui l’avait reçue n’était à présent plus sur l’île. DE la peur et de l’appréhension se mêlaient à un sentiment de volonté !

Quoi qu’il en soit, elle s’tait lancée. Mais par où commencer les recherches ?? Arwana était venue avec Hedwige la chouette, et elle l’aidait un peu en volant au dessus des arbres et puis revenant se percher sur son épaule. Elle lui tenait aussi une compagnie non négligeable. Quant à Gwidyon, la jeune elfe faisait tout pour la tenir éloignée du continent. Elle marcha un peu dans le vague, déambulant à la manière d’une âme en peine. Jusqu’à qu’elle entende ce bruit. Doucement, Hedwige la chouette des neiges pit son envole et survola, jusqu’à dire à Arwana qu’elle avait repéré quelqu’un à une distance très peu éloignée. La palefrenière s’avança alors à pas rapide et tomba nez à nez avec un homme ; Elle se figea et le défigura. De longs je eux blancs, les oreilles pointues à la manière des elfes, un affinement que l’on rencontrait peu souvent…

« Qui êtes vous ? » demanda t’elle de loin, complètement absorbée par l’observation de ctte homme beau et grâcieux.

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Elrohir était là, bras tendu, corde en main, arc bandé diriger vers l’endroit où il avait perçut un bruit. Tout était brumeux dans son esprit, mais il faisait de son mieux pour se raccrocher à ses dernières parcelles de lucidité. C’est après quelques instants passés ainsi qu’il vit une jeune fille faire irruption dans son sanctuaire improviser. D’un coup d’œil, l’elfe à la pale chevelure la détailla du regard et sembla s’accorder qu’elle n’était pas une menace, il relâcha donc doucement la corde et rangea sa flèche. Pendant qu’il avait agit ainsi, le visage du jeune homme n’avait pas bouger d’un iota. Il gardait son regard sombre figé sur cette jeune femme, sans hésiter il avait reconnu une de ses semblables en elle. Il remit ensuite tranquillement son arc en place mais ce n’était pas pour autant que l’aigle daigna redescendre de son perchoir pour le moment. Elrohir n’avait toujours pas prononcé un mot, semblant chercher quelque chose se trouvant au de la du visible en la nouvelle venue, ce devait assez troublant pour elle, mais il n’en avait pas conscience.

Elrohir ne savait pas si l’elfe qu’il avait rencontrer de par le passé avait finit par trouver sa sœur, mais il ne devait pas pour autant renoncer quand à lui… Si il perdait ce dernier repaire, il ne vaudrait pas mieux qu’un animal sauvage… Il était conscient qu’il perdait la raison au moins autant qu’il l’était qu’il devait retrouver sa sœur, sa seule famille, si il voulait avoir l’espoir de veiller sur elle. Si seulement il savait que cette jeune fille en face de lui était celle qu’il cherchait… Mais ce n’était pas encore le cas, même si cela arriverait sûrement dans peu de temps…

Elrohir regardait toujours la nouvelle venue et à un moment il porta une main à son cou où était le pendentif, mais il le laissa sous ses vêtements, il avait assez regardé son contenu pour remarquer les similarités qu’elle pouvait avoir avec l’elfe qu’il recherchait… Mais il ne pouvait pas être sur que c’était elle simplement en la regardant… Alors qu’il était plongé dans ses pensées, la voix de la jeune femme le tira de ses pensées. Elle avait une voix très douce… Mais là n’était pas la question. Cette jeune femme sur qui le regard de l’elfe à la pale chevelure était encore posé venait de lui demander qui il était. En fait, le jeune homme avait le pressentiment qu’elle pouvait le lui dire sans aucune crainte.

« Je m’appelle Elrohir et vous ? »

Sa voix était un peu rauque, voir même légèrement graveleuse, signe qu’il n’avait plus l’habitude de parler depuis un certain temps. L’elfe resserra ses lambeaux de cape autour de lui en gardant son regard posé sur cette jeune fille… Du moins, jusqu’à ce que l’aigle ne manifeste à nouveau sa présence et ne vienne voler tout autour d’eux… Du moins jusqu’à ce que Elrohir ne daigne lui tendre son bras en guise de perchoir. Presque au moment ou l’oiseau s’était posé, l’elfe avait sortit le pendentif pour à nouveau regarder ce qu’il contenait, et pouvoir mieux essayer de faire les comparaison entre celle qu’il cherchait et celle qu’il avait en face de lui.

Cependant, on voyait que Elrohir se méfiait encore énormément, il n’arrêtait pas lancer des coup d’œil dans la direction de la jeune elfe alors que l’aigle fixait quand à lui la chouette en face de lui. C’était tout de même un drôle de spectacle que de le voir ainsi, une lueur de folie dans ses yeux, mais dans un moment ou il était encore lucide… Dieu seul savait combien de temps cet instant durerait encore. Quoi qu’il en soit, il ne cessait de se questionner au sujet de la personne face à lui qui déclanchait une certaine familiarité en lui…

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Etrange lueur
Qui de fond de ton âme
Apparaît tel l’espoir
Un espoir vain

Etrange lueur
Qui au fond de ton cœur
T’apparaît tel l’amour
L’amour perdu

Arwana se chantait cette petite chanson elfique dans sa tête alors qu’elle marchait vers une direction inconnue. Elle ne savait même pas le nom de ce frère inconnu. Mais elle voulait chercher. C’était l’unique but qu’elle avait trouvé à sa vie ces derniers jours. Qui plus est elle aurait bien voulu tomber sur Cissée aussi, qui, elle le savait était sur le continent. Enfin une avancée peu dirigée et surtout sur une légèreté mal placée lors d’un déplacement sur les terres reculées et dangereuses en dehors d’Ynis.

Mais enfin, avec son amie la chouette elles avaient trouvé quelque chose. Ce n’était pas forcement ce pourquoi elle avait quitté Ynis, mais au moins le désert e faisait plus face à son cœur et surtout à sa vue. Une fois qu’Hedwige l’avait prévenue de cette présence, elle était retournée se percer sur l’épaule d’Arwana, au chaud et en sécurité comme la jeune elfe le lui avait ordonné. Cette amitié qui les liait toutes les deux était très forte, et sans elle la palefrenière n’aurait peut être pas supporté aussi bien la disparition du meneur de barque. Quoi qu’il en soit, elle avait repéré aussi cet aigle et elle ne voulait pas qu’il arrive quelque chose à Hedwige.

Le premier contact fut étrange. Arwana concentrée sur son visage ne le lâcha pas du regard ; Même lorsqu’il rangea son arc. Ce qui par ailleurs la soulagea car elle voyait ainsi qu’il n’était pas « sauvage ». Non, mais cet elfe avait tout de même un problème. Cette lueur qui faisait briller chacune de ses prunelles avait quelque chose de dessiner, de familière. Arwana l’avait vu mainte fois chez d’anciens combattants. Mais perturbée elle décida de lui demander son identité.

N’ayant aucune idée d’où venait cette sensation de le connaître, Arwana fut déçue de ne pas reconnaître son prénom. Il lui avait, de plus renvoyé la question. Mais dans ses pensées, se posant question sur questions, elle n’avait pas répondu de suite si bien qu’elle ne remarque que l’aigle qui vint se poser sur le bras de l’elfe qui semblait être son maître. Mais ce fut alors qu’elle vit le pendentif. Oui lui aussi lui tait tellement familier… Elle s’approcha alors si soudainement que c’était à peine remarquable et elle retira doucement l’objet des mains de son interlocuteur. L’observant, et voyant la photo qui trônait en son sein elle fit de gros yeux ronds et observa Elrohir dans le blanc de l’œil.

« Où avez-vous eu cet objet…Répondez moi ! »

Elle l’observa ne le lâchant, se rapprochant tellement qu’il pouvait sans doute à présent sentir son souffle au niveau de son cou. Elle était bien plus petite que lui, mais elle s’imposait tout de même par sa présence vive ! Arwana n’attendait plus que cette réponse, le cœur battant, les membres tremblants, les larmes montant aux yeux…Hedwige qui avait compris par l'intermédiaire d'Arwana, se colla un peu plus à elle , défiant en même temps l'aigle du regard...

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Elrohir avait donc choisit de faire confiance à son intuition et de ne pas continuer de menacer la nouvelle venue de son arc, c’était une chose, mais il n’en était pas pour autant moins méfiant, après ce qu’il avait vécut, c’était tout de même assez normal. Quoi qu’il en soit, il était pour le moment lucide, alors autant en profiter. L’elfe avait répondu à sa semblable dans le calme. Seria le protégeait en quelques sortes de sa présence et le garçon lui en était vraiment reconnaissant, mais il ne l’avait jamais formulé, du moins pas verbalement en tout cas.

En tout cas, alors que l’homme à la pale chevelure allait regarder l’icône, elle s’était rapproché et la lui avait prise des mains. Il avait été tellement surpris de ce geste qu’il n’avait tout d’abord pas réagit, il était rester à cligné des yeux un moment, puis avait lever les yeux vers le visage de la jeune femme… Son expression lui rappela un lointain souvenir qui le fit frissonner. A peine une seconde après, la jeune femme lui demandait où il avait trouver ce pendentif. Il la regarda un long moment, pas tellement gêné de leur proximité. Il hésita un moment, mais finalement… Seria pensait avoir trouver ce qu’il cherchait alors peut être que ce serait une bonne idée d’en parler… Au moins il pourrait peut être avoir de l’aide… Il soupira un instant et une certaine douleur s’installa dans son regard sombre.

« Je l’ai trouvé… Là où mes parents sont morts. C’est sûrement mon seul moyen de trouver ma sœur… »

Dans sa voix, comme dans son regard, en plus de la tristesse et de la douleur, il y avait aussi une espèce de culpabilité. Oui, une partie de lui se sentait coupable de ne pas les avoirs suivit après qu’il les ait trouver… Elrohir tenait le bras ou Seria était perché à l’écart, celle-ci eut un « cri » menacent mais en voyant le calme de l’elfe, elle s’arrêta là. L’homme vit les larmes dans les yeux de son interlocutrice, et sans vraiment savoir pourquoi, il s’éloigna d’un pas, s’éloignant légèrement d’elle. Il continuait de la regarder, il semblait ne pas vraiment comprendre, même si une ébauche d’explication était en train de se former dans son esprit abîmé… Mais, tout à coup, il réalisa que si elle lui posait cette question c’est qu’elle devait le connaître, où au moins en avoir eut un identique. Il refit un pas en avant, reprenant la place qu’il avait abandonnée et pris les bras de l’autres elfe dans ses mains avec peut être un peu trop de brutalité, il ne s’en rendait pas vraiment compte. En tout cas, quand il avait eut se geste, Seria s’était envolée, surprise, et tournait maintenant dans le ciel autour d’eux. Elrohir quand a lui regardait la jeune femme droit dans les yeux.

« Vous savez qui est dessus ? Enfin, je veux dire… vous la connaissez ? Si c’est le cas, aidez moi, je vous en prie, je dois la trouver… »

Bien entendu, il n’était pas encore pleinement conscient du fait que c’était elle qu’il avait en face de lui. Bien qu’il commençait à le supposer. Après tout, l’espoir qui venait de s’emparer de lui, venait de chasser la nouvelle vague de folie qui menaçait de s’emparer de lui. Il lui tenait toujours les bras assez fermement, peut être même avec un peu trop de fermeté, mais c’était quelque chose qui était vraiment très important pour lui. Il avait encore son regard plonger dans celui de la fille comme pour chercher à déterminé ce qu’elle pouvait savoir sur ce médaillon, et surtout, sur sa sœur…

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Arwana ne faisait plus attention au danger. Dès lors qu’elle avait aperçut le médaillon c’était comme si le temps c’était soudainement arrêté. Comme si le temps, indescriptible mesure agissant sur chaque être peuplant cette planète avait fait des siennes une nouvelle fois de plus mais de la manière la plus mauvaise qu’il soit. Laissant ainsi cette impression qu’il n’agit plus sur nous mais au contraire ses ravages se font toujours voir de l’extérieur. Mais, ici Arwana semblait captivée/ Cette vision lui fit remonter souvenir sur souvenir, et en un éclair l’avait rapproché de cet homme qui était son frère. Seulement elle ne le savait pas, elle ne s’en doutait même pas ! Non elle était suspicieuse. Comme si l’espoir était déjà vain à ses yeux. Comme si tout cela ne put être réel ne serait ce qu’un jour !

SA question avait été soudaine tout comme son geste et elle aurait parfaitement compris qu’Elrohir réagisse à ses actes, néanmoins il était resté surpris sans pour autant entreprendre un geste de défense et agressif envers elle. Mais soudain le regard de cet inconnu qu’elle venait à peine de rencontrer se voila. Oui, il se voila d’une grande peine, d’une douleur indéfinissable comme une torture interne que l’on s’inflige pour se faire souffrir soit même pour se punir. Arwana pouvait parfaitement le ressentir grâce à son don, mais le voulait elle vraiment ? Mais elle resta là, proche et l’écouta. L’explication fut encore plus troublante, surtout que ce qui en ressortait concordait parfaitement avec ce que Mèndélath lui avait révélé quelques jours plus tôt. Ces révélations, firent naître des larmes dans les yeux verts de notre palefrenière. Elle ne voulait y croire de peur d’être déçue. Elle n voulait croire de peur de décevoir. Enfin elle ne voulait y croire de peur d’être trompée…Et pourtant, bien malgré elle, les lames coulaient. Mais quel était la nature de celle-ci ?

Arwana n’eut pas le temps de se poser de telles questions existentielles. En effet, l’elfe lui prit les bas dans ses mains si brutalement qu’elle en fut saisie. Hedwige elle s’envola en compagnie de l’aigle et la jeune femme resta plantée là immobile n’osant pas faire le moindre mouvement. Elle ne se rendait pas compte elle non plus de la force dont il usait pour la tenir alors qu’elle se trouvait être docile, mais elle ne s’en souciait guère. Comme pétrifiée, elle écouta ses questions. Et c’est alors qu’elle répondit.

« La personne…c’est moi… », lui dit elle alors comme choquée.

Arwana n savait plus comment réagir. Etait ce bien vrai ? Ce pouvait il que cet homme qui semblait à la fois fou et tourmenté soit son frère, comment se faisait il qu’elle avait un frère qu’elle ne connaisse pas, et que faisait il ici ? Pourquoi maintenant ? Quand elle était seule, sans personne pour l’aider. Pourquoi ? Toutes ces questions se bousculaient en elle mais aucune d’entre elles ne prit la forme de mots. Non, au lieu de cela, elle observait Elrohir dans les yeux, ne détachant ainsi pas son regard du sien. C’était le seul moyen de ne pas craquer.

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Elrohir avait toujours cet espoir de retrouver sa sœur, c’était la seule chose qui l’empêchait de perdre royalement la raison. Bien sur, plusieurs fois, il avait pensé qu’il ne la trouverait jamais, mais finalement, il s’était toujours raccrocher à cet espoir tout de même un peu fou… mais après tout, lui-même était fou… Et la jeune fille avait vue le dernier souvenir de sa famille et elle avait vivement réagit. Il avait été surpris, mais n’avait pas régit plus que cela. Elle avait fixé son pendentif et il l’avait laissé faire avant de la questionner. Bon, il avait été un peu trop vif en posant ses questions mais bon, c’était trop tard maintenant… Alors il la regardait, comme si il essayait de la transpercer du regard, en attendant qu’elle lui réponde… Son cœur était un peu serrer, il avait peur de faire choux blanc, encore une fois. Enfin, l’elfe voulait vraiment y croire.

Puis, la réponse fut comme un coup de fouet qui ébranla le garçon à la pale chevelure au plus profond de lui-même. C’était… elle ? Les yeux de l’elfe s’écarquillèrent un moment, il n’en revenait pas… Puis une petite lueur s’alluma au fond de ce regard. C’était elle… Ses mains relâchèrent leur emprise sur les bras de cette jeune fille… Cette jeune fille qui était celle qu’il avait tant rechercher… Sa sœur… Maintenant qu’il réunissait les pièces du puzzle, elles s’emboîtaient parfaitement… L’impression de familiarité qu’il avait ressentit. La réaction de la jeune femme face à son « trésor ». Tout… Il garda longuement son regard plongé dans le sien sans dire un mot. Un sourire avait doucement étiré ses lèves alors qu’il semblait incapable de détourner son regard.

« Arwana ? »

Elrohir semblait encore hésiter à croire à tout ça… mais bon… il devait au moins avouer que cela sautait aux yeux maintenant. Il ne la prit pas dans ses bras comme on aurait pus le penser, en fait, il ne savait même pas comment agir maintenant qu’ELLE était en face de lui… Il finit par baisser doucement la tête en poussant un petit soupire, comme soulager. C’était un peu le cas… Après tout, voilà longtemps qu’il la cherchait et l’avoir en face de lui, bien vivante, quand il avait trouver leurs parents morts… C’était quelque chose qui était tout de même rassurant.

« Enfin… Enfin je te trouve… »

Encore plus que ce n’avait été le cas plus tôt, sa voix se cassa lui donnant une étrange intonation, puis il sentit une larme perler à son œil, mais il se força bien rapidement à se reprendre et regarda à nouveau sa sœur. Il la détailla, un long moment, comme si il cherchait à graver son image dans son esprit, au cas où…

[désolé pas térrible -_-'...]

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Espoirs vains et chanson d’espérance, quel doux paradoxe qui séparait le cœur d’ Arwana en deux. Elle ne savait où son cœur balançait, ni dans quelle sphère sentimentale il se trouvait en cet instant, mais la chose qu’elle savait et dont elle était sûr c’est qu’elle avait l’impression d‘être enfermé dans un rêve, dans une sorte de monde où tout est possible, même nos désirs les plus fous se matérialise face à nos yeux pour nous rendre un peu plus fou chaque instant. Et pourtant, Elrohir était bien là devant elle. Et entre ses mains, elle tenait ce médaillon, oui, celui qu’elle n’avait pas eu le courage d’arracher au cou de sa mère lorsqu’elle était revenue sur les ruines de leur maison et qu’elle avait découvert les deux corps.

L’homme semblait lutter contre quelque chose que la jeune femme n’aurait p distinguer. Un voila passait devant ses yeux sans qu’elle ne sache ce qu’il renfermait réellement. En tout cas elle se posait des questions. Elle s’interrogeait sur son identité réelle. Elle se méfiait aussi peut être beaucoup. C’étaient les temps, dur qui la faisaient réagir ainsi. Et pourtant, elle voulait y croire, elle voulait le prendre dans ses bras, elle voulait avoir une explication, elle voulait lui décharger toute la colère qu’elle avait en elle, mais rien ne paraissait elle était juste figée. Alors que lui, oui lui, Elrohir, la lâchait et restait coi fasse à la révélation qu’elle lui faisait indirectement.

Elle ne pouvait plus parler, un certain mutisme, celui de la surprise, celui de l’obtention de l’inespéré l’avait prise dans un piège. On Arwana ne savait plus où elle se trouvait réellement. Il parlait, mais elle n’entendait que l’écho d ses mots résonner au fond de sa tête. Était-il réel ? Assurément. Mais le soulagement n’était pas présent. En revanche tout comme il le fit après avoir exprimé son soulagement, elle l’observa. Les larmes montaient de plus en plus nombreuses, étrange assaillant d’une porte depuis longtemps close. Et avant que de plus belle elles ne percent la muraille, la jeune palefrenière se retourna et s’échappa en courant, ne sachant que faire d’autre.

Quelques mètres plus loin, appuyée contre un arbre, elle avait succombé au poids du chagrin, et elle se laissait aller, les questions émergeant, sortant toutes seules de sa bouche. La principale étant :

« Pourquoi ? Pourquoi n’étais je pas au courant ? »

Mais aussi :

« Est réel, Es tu vraiment mon frère ? »

Elle ne savait pas s’il l’entendait, ou si il réalisait même le choc que cela lui faisait, mais Arwana n’en pouvait plus. Tout e qu’elle avait gardé au plus profond d’elle-même car elle n’avait encore trouvé personne à qui se confier ressortait. Son passé la rattrapait ; C’est alors qu’elle se retourna faisant à nouveau fac à l’elfe qui était son frère. Elle vie cette chevelure pale et ces yeux voilés et elle ne put s’empêcher de déchaîner ses nerfs ; Se dirigeant doit sur lui, à l’aide de ses poings, mais pourtant pas bien fort, elle le frappa sur le torse, criant :

« Pourquoi ? Pourquoi Elrohir ? Pourquoi seulement maintenant ?? Ca fait des années ?? Pourquoi ??? »

Les larmes ne s’arrêtaient plus ; Un torrent avait prit sa source ici quand finalement Arwana s’écroula sur le sol, aux pieds du jeune homme, effondrée…

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Arwana… Arwana Gelina… Il l’avait tant cherché et en avait presque perdu espoir… Elle était là ! En face de lui ! L’elfe avait encore du mal à y croire. Mais non, elle était vraiment là. Il avait enfin retrouvé sa sœur. Et il restait là, à la regarder un peu distant qu’il était. Il n’avait jamais été « grand frère », il ne savait pas ce qu’il devait faire. C’était quand même étrange de vivre cette situation… En fait, jamais l’elfe ne s’était sentit aussi maladroit. Arwana avait toujours le pendentif au creux de sa main et il ne lui avait pas demandé de le lui rendre… D’ailleurs, il ne le récupérerait pas si elle voulait le garder, même si il aurait préféré le garder toujours avec lui.

Alors qu’il la regardait, il voyait son regard s’embué de larmes, et lui, il sentait la détresse monter en lui, mais il ne réagit toujours pas… Du moins, jusqu’à ce qu’elle ne se retourne et s’éloigne en courant. Elrohir paniqua et voulu la rattraper, mais elle s’arrêta et il se rapprocha un peu d’elle, mais ne la toucha toujours pas, de toute façon, elle était appuyée contre un arbre. Puis, elle lui avait parlé et il avait compris qu’elle était résistante à croire qu’il était son frère…

« Je n’ai été mis au courant de ton existence que peu de temps avant de venir découvrir le carnage… Je ne sais pas pourquoi les parents ne t’ont pas parler de moi… »

Arwana vint ensuite le frapper. Par réflexe, il avait placé sa main de sorte à ce que le coup arrive dans celle-ci et non ailleurs. C’était là les réflexes d’un combattant. Il avait alors doucement refermer autour de celle de sa sœur. Il avait à peine sentit la force du coup de la jeune fille. De toute façon, même si elle y avait mit plus de force, ça n’aurait pas changé grand-chose pour lui. A la seconde question de sa sœur cadette, il ne put que laisser échappé un petit soupire.

« Je suis Elrohir Gelina, j’ai environ trente ans, et je suis séparé de mes parent depuis trop longtemps et ils sont morts, j’y ait trouvé ce médaillon. Je ne te force pas à me croire… Tu es libre de le faire… ou non… »

Quand elle le questionna à nouveau, il demeure tout d’abord silencieux… Puis, elle tomba à ses pieds, et là, il réalisa à quel point elle avait dû souffrir et il s’agenouilla près d’elle. Après un moment d’hésitation, il referma maladroitement ses bras autour d’elle, mais il semblait mal à l’aise. De plus, depuis qu’elle avait poser cette dernière question, le visage de l’elfe s’était durcit et son regard s’était un peu plus fait happé par cette lueur de folie.

« Parce que… Parce que je n’ai pas pus poursuivre mes recherches pendant un temps… Parce que, même si je me suis lancé à ta recherche, il y a longtemps, quelqu’un a interrompus mes recherches… Je n’ai pas pus les reprendre durant… assez longtemps. J’aurais tant voulu pouvoir te trouver plus tôt, crois moi. »

Alors qu’il parlait, il se griffa la paume avec une certaine violence. Le sang avait perlé, puis, goutte à goutte, il s’était répandu au sol. L’elfe n’en semblait pas pour autant perturber de ce fait. Si au début sa voix était sure d’elle et distante, elle était devenue suppliante vers la fin de ses paroles. Il tenait toujours maladroitement sa cœur contre lui, sentant son cœur lourd dans sa poitrine.

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Arwana en avait vu de toutes les couleurs au cours de sa vie, mais jamais elle n’aurait cru vivre un jour la situation présente. Et pourtant…Comment faire pour croire à cela ? Comment accepter que sa vie soit si vite chamboulée ? Comment ne pas se méfier ? Il n’y avait aucun moyen de savoir et Arwana en cet instant se sentait perdue et trahis à la fois. Pour une fois, elle avait de grandes difficultés à faire face à tout cela. La panique, la peur, la colère, le désespoir, tous ces sentiments se mêlant dans un mélange détonant. Et provoquant un instant de panique chez elle qui l’avait fait fuir un peu plus loin. Guère plus loin, car ses forces liées à ses sentiments l’avaient lâchées en pleine course. De fait elle se défoulait sur Elrohir verbalement, montrant ainsi son désespoir.

Mais ses premiers mots l’avaient énervée, il ne pouvait ainsi mettre en cause ses parents, ceux qui l’avaient protégés. Non il ne pouvait ainsi bafouer leur mémoire. Et alors, presqu’instinctivement, elle vint le frapper, presque dans un geste désespéré car elle ne savait plus quoi dire ou quoi faire d’autres. Mais son frère se révéla doué pour la maîtrise du corps et il stoppa délicatement mais aussi fermement son poing avant que celui-ci n’atteigne son objectif. Elle ne trouva alors d’autre alternative qu’un nouveau questionnement. A chaque fois une réponse venait et elle l’entendait mis elle était incapable d’y réagir convenablement. Au lieu de ca elle posait plus de questions pour enfin finir à genoux, dans une lutte désespérée. Et c’est alors que soudain elle se retrouva dans les bras de son frère. Et ce contact fut comme un électrochoc. Les larmes cessèrent soudainement, et Arwana fut comme envahie par les émotions du jeune homme ; Elle comprit alors qu’il ne mentait pas que tout était vérité qu’il était son frère. Et ses bras se resserrèrent autour de lui. Si bien qu’elle ne le lâchait ainsi plus.

« Je te crois… »

Et elle se contenta de fourrer sa tête au creux de son cou et de pleurer, lâchant tout ce qu’il y avait en elle. Elle le tenait comme si elle volait le retenir pour ne pas qu’il parte de nouveau. Elle ne l connaissait pas mais avait lu cette sincérité en lui l’espace de quelques secondes, ce qi avait scellé cette croyance qu’il avait essayé d’inculquer en elle. Arwana se sentait fragile et elle ‘l’était, mais à présent, elle se savait plus seule… Une fois calmée, elle se décolla un peu et posa une main fine sur sa poitrine plaquant ainsi le médaillon contre celle-ci. Puis elle l’observa dans le blanc des yeux.

« Je veux que tu gardes ce médaillon. J’ai des souvenirs de nos parents, celui-ci te revient de droit…Mais je veux que tu me promettes quelque chose…quoi qu’il arrive, on ne s quitter plus jamais d’accord ?? »

C’tait étrange, les larmes étaient toujours là, cette confiance naissante était soudaine et encore en équilibre entre de monts invisibles, mais Arwana tentait de faire des efforts. El lui demanderait de tout raconté un jour, mais elle se disait que le moment était vraiment mal venu et au lieu de cela elle le reprit dans ses bras, dans une étreinte plus que chaleureuse.

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Malgré le temps qui passait, Elrohir n’en savait pas plus comment il devait agir envers la jeune femme… envers sa propre sœur… Il avait toujours cherché à la retrouver, mais maintenant que c’était fait, il ne savait plus du tout où il en était, pas plus que ce qu’il devait faire vis-à-vis d’elle. Mais il fallait vouer que c’était franchement déstabilisent de la voir comme ça, enfin, en chaire et en os en face de lui… Quoi qu’il en soit, pour le moment, l’elfe était face à elle, essayant de la convaincre qu’il était vraiment son frère. Comment le lui prouver ? En fait, l’elfe à la pâle chevelure n’avait jamais pensé avoir un jour à devoir lui prouver qu’il était bel et bien celui qu’il prétendait être. Il avait manqué de réaction quand elle avait esquissé ce geste pour le frapper, certes, il avait intercepté le coup par réflexe, mais selon lui, il l’aurait mérité ce coup, et pas un coup faible…

Elrohir avait donc regardé sa sœur encore un peu énervé, il pouvait la comprendre, mais cela ne parut pas le moins du monde sur son visage. Comme toujours depuis qu’il avait repris ses recherches, il y avait comme un mur autour de son cœur… L’homme soupira doucement et pencha un peu la tête. Que devait il dire ? Que devait il faire ? Il ne savait pas vraiment. Les gestes qui auparavant auraient pu lui venir instinctivement, lui semblaient pour le moment un peu étrange… voir même franchement saugrenue. Il tentait de faire de son mieux pour lui répondre, mais donné celle qu’elle attendait n’était pas toujours très pratique. Il sentait son cœur se serrer sous l’inquiétude. Il avait cependant pris sa sœur dans ses bras, sas trop savoir ce qui le poussait à avoir ce geste. Peut être le fait de simplement l’avoir vu les larmes aux yeux… qui pouvait savoir ? Mais finalement, elle sembla se calmer et elle le prit à son tour dans ses bras. Apparemment, elle avait compris, et finalement accepter qu’il était bel et bien de sa famille.

Elle confirma cette impression en lui disant qu’elle le croyait. Etrange à quel point ces trois simples mots avaient pus lui faire du bien et le soulager. Elle l’avait serré à son tour dans ses bras. Au creux de ses bras qui avaient connus tant de choses, Arwana lui sembla vraiment très frêle. Elrohir ferma alors doucement les yeux et eut un soupire de soulagement à peine audible. L’elfe sentait que sa confiance était encore frêle, mais c’était déjà ça après tout… Il y avait encore du travail, mais c’était déjà ça…

Finalement, Arwana plaqua sa main avec le médaillon sur sa poitrine, et il baissa les yeux sur cette main. Il était un peu surpris qu’elle ait eut ce geste. Il releva rapidement les yeux vers elle et hocha la tête quand elle lui demanda de lui faire cette promesse. Il pris le médaillon au creux de sa main et l’accrocha à nouveau autour de son cou avant de la regarder à nouveau. Il esquissa alors un faible sourire en la regardant droit dans les yeux, toujours un peu tremblant sans qu’il sache pourquoi.

« Je ne compte pas repartir maintenant que je t’ai trouvé… Après tout, c’est ça qui m’a poussé à quitter l’endroit où je suis né… Je te promets de ne jamais partir au loin de toi maintenant… Arwana… »

Sa voix avait été un peu rauque quand il avait prononcé le prénom de sa sœur, il la regardait toujours et en voyant son regard, la jeune femme pouvait être assurer que tant qu’il pourrait raisonner un peu près clairement, il tiendrait sa parole autant qu’il lui serait possible de le faire. L’elfe soupira doucement et inclina doucement la tête avant de fermer les yeux, il se sentait un peu fatigué…

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Maladresse et malentendu pouvaient semer plus qu’une gosse pagaille entre deux êtres ; Ici il fallait surmonter le choc et éviter ce genre de choses qui pourraient détruire à jamais une relation qui n’avait même pas encore eu l’occasion d’éclore. Arwana passait par toutes les émotions possibles et inimaginables, mais ‘un autre côté il fallait la comprendre. En l’espace d’une seconde on lui avait annoncé qu’elle avait un frère et que celui-ci ne s’était pas déclaré alors qu’elle était déjà petite, et en l’espace de quelques jours elle se retrouvait en face de ce frère, ce dernier lien avec sa famille, ce dernier membre de sa famille…

Elle ne l’avait pas remarqué mais petit à petit les réponses qu’il apportait à ses questions loin d’être silencieuses l’avaient apaisée. Arwana se sentait mieux et plus en phase avec elle-même, alors que son frère qui lui faisait face montrait parfois des signes d’incompréhension ; Elle lui expliquerait plus tard si il ne comprenait pas ce qu’il se passait dans sa tête, mais la faible silhouette de la palefrenière, en cet instant était la seule à pouvoir montrer à Elrohir que sa sœur avait souffert et que c’était ce pourquoi elle réagissait avec tant de violence.

Mais elle ne vint à lui redonner le médaillon, celui qui avait permis au jeune homme de la retrouver, celui qui avait du le maintenir motivé dans sa recherche, celui qui faisait qu’ils étaient à présent réunis. Arwana tenait à le voir autour du coup de son frère. Elle l’avait surpris dans son geste, elle e sentait, mais bien qu’elle ne put graver de sourire sur ses lèvres, elle tenait à ce qu’il ressente cette chaleur que son cœur dégageait en cet instant. Chaleur qui s’intensifia avec la promesse. Il avait accepté, et entendre cette voix rauque lui réchauffait le cœur. Et puis aux mots d’Elrohir elle ne put s’empêcher de le reprendre dans ses bras sentant quelques tremblements. Arwana avait sent la sincérité dans la voix de son frère comme elle savait que celui-ci n’avait pas mentit, comme si cela était dans l’ordre des choses.

Elle qui s ‘était promis de ne jamais se laisser piéger par ses sentiments, elle était tombée. Elle qui s’était promis de toujours se méfier des situations étranges, elle était tombée ; elle qui s’était promis de toujours se méfier des hommes elle était tombée. Mais était ce réellement une erreur ? Elle ne le pensait pas et était loin de le penser, non au contraire, Arwana voyait son cœur s’illuminer petit à petit, et cela faisait énormément de temps qu’elle n’avait plus ressenti telle chose.

« Merci de m’avoir retrouvé » lâcha t’elle alors à demi consciente de prononcer ses mots.

Elle s’était alors évadée de l’étreinte qu’elle offrait à son frère et puis s était relevée lui tendant à présent une main fine pour l’aider à refaire surface sur ses deux pieds.

« Peut être est il temps que je te amène avec moi ? »

A ces mots, Hedwige, la chouette des neiges était revenue sur l’épaule de sa maîtresse, la palefrenière qui se mit alors à rire. Elle la caressa pendant quelques secondes et puis étendit son bras et elle passa sur l’épaule d’Elrohir.

« Je te présente mon amie Hedwige qui st enchantée de faire ta connaissance ! »

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Apparement, Elrohir n’était pas vraiment doué dans les relations avec les autres êtres vivants. C’était le problème quand on avait que peu de contact avec les autres… Il était toujours un peu sous le choc d’avoir retrouver sa sœur… En fait, c’était sûrement le moment le plus inattendu pour la trouvée. L’elfe n’en voulait pas à sa sœur… Après tout, lui-même avait été plutôt abasourdit quand il avait appris qu’il avait une sœur. Au début, il n’avait pas vraiment voulu y croire d’ailleurs. Mais, finalement, il avait voulu en avoir le cœur net et avait accepté les choses, peu à peu. Après tout, maintenant qu’il avait trouvé ses parents morts, c’était normal qu’il veuille protéger cette sœur à tout prix.

Elrohir savait que, plus tard, il y aurait d’autres questions, mais, pour le moment, la jeune femme semblait vouloir s’arrêter là et il n’était pas franchement contre. En fait, il était lui-même un peu retissant à lui parler de ce qu’il avait vécut et qui l’avait forcer à interrompre ses recherches. Viendrait le jour où ils devraient se parler de leurs passés, mais avec la promesse qu’il venait de faire, ils avaient encore bien le temps devant eux. Mais un jour, ils parviendraient sûrement à mieux se comprendre grâce à leurs passions. Quand elle lui avait rendu le médaillon, il l’avait simplement remit à son cou, comme si elle ne l’avait jamais pris. En fait, maintenant, il ne se séparerait plus jamais du bijou. Ayant retrouvé Arwana, il n’aurait plus jamais le besoin de se référer à lui, même si, pour l’elfe, il restait son trésor le plus précieux.

L’aîné des Gelina semblait vraiment être à fleur de peau. Il tremblait et sursautait pour un rien, c’était bien le signe que son voile de raison était à nouveau en train de se déchirer, il y avait comme une vague de chaleur qui emmenait de sa sœur cadette. C’était agréable… Au moins autant que le fait de se dire que, soudain, on avait quelqu’un à protéger. Après quelques instants, elle l’avait à nouveau pris dans ses bras et il avait sourit avant de hocher la tête. En tout cas, le jeune homme avait été sincère avec elle, il était quasiment toujours sincère… D’ailleurs, pourquoi aurait il mentit à sa sœur ?

Arwana finit par le remercier de l’avoir retrouvée. Il sentit son cœur se serrer un peu et il baissa un peu la tête. Elle n’avait vraiment pas besoin de le remercier à ce sujet… Puis, elle s’était levée et il l’avait regardé un peu ailleurs, jusqu’à ce qu’elle lui tende la main : Il la prit et se releva simplement avec son aide. C’était une nouvelle vie qui commençait, et il allait avoir du mal à s’y habituer. Une fois debout, il avait eut du mal à recouvrer un certain équilibre. Dans le même temps, la jeune femme parla de partir, il regarda autour de lui, rien ne le retenait par ici… A nouveau, il hocha doucement la tête en haussant les épaules, c’était sa façon de dire « peut être »…

Un instant après, Arwana lui présentait sa chouette, Elrohir la regarda alors qu’elle entreprenait de venir se posée sur son épaule. L’elfe passa alors doucement ses doigts dans le plumage du volatile avant de le caresser doucement. Quelques instants plus tard, il sentit un choc sur son crâne… Apparemment, Seria était jalouse, c’était assez amusant. Le jeune homme lui présenta son avant bras et l’aigle s’y percha, royale. Il la posta devant Arwana et l’oiseau de proie la fixa de ses yeux d’or.

« Je suis honoré de te connaitre aussi Hedwige… Tout comme Seria. C’est donc ma compagne de voyage… »

Il savait qu’il lui devait beaucoup, mais elle ne pouvait pas lui en vouloir si elle ne parlait pas de cela à sa sœur, bien qu’elle lui soit surement très reconnaissante. L’aigle eut un petit « cri » et une ombre passa dans le regard de l’homme et vint le hanter, il semblait plus lointain pour le moment.

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Il est étrange de voir une vie naître sous ses yeux. Non pas par la venue d’un enfant au monde, mais par le changement que provoque un bouleversement si soudain que vous ne voyait plus les choses de la même manière. Non, vous vous sentez changé, évoluer, voire même vous abattez certaines de vos barrière pour vous laisser aller de l’avant et vous en dressez d’autres pour ne pas souffrir. Du moins essayer. Et dans ce bouleversement global, vous n’êtes pas seul, il y a forcement quelqu’un ou quelque chose qui a tout déclenché. Voilà ce qui arrivait à Arwana. Elle avait retrouvé son frère et une nouvelle personnalité naissait en elle. Elle assistait à sa propre naissance, la naissance d’une autre Arwana, la naissance d’une jeune femme qui retrouve quelqu’un à aimer et à protéger ou qui la protègerait, la naissance, d’une femme qui se protègerait encore plus du monde extérieur, afin de ne pas être trop déçue en cas de problème, une personne qui, à chaque problème qui s’opposerait à sa volonté trouverait une solution le plus rapidement qui soit, une personne combattive et forte, plus qu’elle en l’était déjà.

Elrohir avait beau ne pas être doué avec les relations humaines, il se débrouillait pourtant bien pour faire renaître cette petite flamme de la confiance en sa jeune sœur. Son naturel faisait les choses pour lui. Arwana li en voulait et était heureuse en même temps. Elle ne pouvait pas vraiment expliquer ses sentiments, mais ce qui était sûr c’était qu’il lui faudrait assurément du temps pour tout assimiler et tout accepter. Pourtant elle laissait les questions pour plus tard. Autant savourer l’instant présent, à présent que son désespoir s’atténuait. Elle avait uniquement remis ce qui revenait de droit à son aîné. Le médaillon qui lui avait permis de retrouver Arwana. Qu’il remit d’ailleurs tout simplement autour du coup tirant par la même un sourire de sa jeune sœur.

Mais quelque chose dans le comportement d’Elrohir inquiétait Arwana. En effet il paraissait être à fleur de peau. Bien sur plusieurs choses pouvaient être à l’origine de ce comportement, mais un vola paraissait parfois devant ses yeux, et cela était fortement inquiétant. Mais elle décida de remettre à plus tard ce fait le prenant d’abord dans ses bras. Elle se dit que si il avait quelque chose à lui dire, à lui confier, il le ferait en temps et en heure. Peut être était elle trop naïve en cet instant, mais ainsi agissait Arwana Gelina à présent.

C’est alors qu’Hedwige vint jouer les troubles fait, provoquant la jalousie du compagnon de son frère par la même. L’aigle était d’ailleurs magnifique, à la hauteur de la beauté de son frère. Ses deux yeux ronds et dorés observèrent Arwana durant un long moment. Celle-ci qui pouvait communiquer avec els animaux ne le fit pas avec le rapace. Non elle préservait son intimité comme elle le faisait généralement tout le temps. Ceci dit par fois, elle demandait l’autorisation qu’on lui accordait ou non et ainsi l’on pouvait papoter à loisir avec la jeune palefrenière.

« Enchantée Seria … » avait elle dit en avançant la main pour la caresser.

Mais au même moment, l’aigle avait poussé un cri perçant et une chose étrange s’était passée sous els yeux de la jeune femme. Son frère n’avait plus du tout le même regard qu’auparavant comme si on lui avait soufflé sa propre vie. Elle s’approcha alors un peu plus d’Elrohir et posa sa main sur l’un de ses bras. Celui qi ne tenait pas le rapace.

« Elrohir, tu vas bien ?? », demanda ‘elle alors inquiète.

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Elrohir avait retrouvé sa sœur, il faisait maintenant partie de son monde, et elle était enfin physiquement dans la sienne. Bien sur, si il l’avait voulu, l’elfe aurait pus communiquer avec la chouette, puisqu’il le pouvait, mais sa lutte intérieure lui était déjà trop difficile à maintenir…L’elfe à la pâle chevelure avait maintenant sa compagne de voyage auprès de lui et quelques chose semblait avoir saper ses forces dans leurs profondeur. C’était comme ci, il n’était plus que physiquement dans cet endroit. Dans son esprit, le vide intégrale c’était fait, il ne savait plus trop ni où il y était, ni pourquoi il y était. Sur son bras, Seria resserra ses serres autour du bras de l’homme, en entamant légèrement la chaire.

Pourtant, le jeune homme n’avait pas eut de réaction, comme si il ne ressentait même pas cette douleur, ce qui était d’ailleurs le cas. Alors, le rapace pencha la tête et émit un léger sifflement. Puis, elle sembla baisser les ailes et se contenta d’incliner la tête, après tout, elle était habituée à ce genre de chose venant de lui. Cela faisait quelques temps qu’ils voyageaient ensembles après tout. L’aigle ne semblait pas plus inquiète que cela en vérité, il la connaissait trop. Elrohir avait toujours le regard perdu dans le vide, comme si il était complètement perdu.

L’elfe entendit simplement la question de sa sœur et il lui sembla reconnaître son nom dans ses paroles. Il tourna aussitôt son regard vers elle, mais il la regardait sans vraiment la voir, comme si c’était la première fois qu’il la voyait. Son regard était toujours absent. Seria vint alors se poser sur l’épaule de son ami et lui souffla un petit cri à l’oreille. L’homme à la pâle chevelure se tourna alors pour la regarder, puis, il la fixa et sembla reprendre un peu plus d’emprise sur la terre ferme. Il reporta ensuite les yeux sur sa sœur, même si il semblait maintenant regarder à travers elle plutôt que de la regarder elle. Il cligna un moment des yeux, puis laissa échappé un petit soupire avant de dire :

« Ce… Cela m’arrive de temps à autres depuis… depuis… ce n’est rien, ça va passer… Ne t’en fait pas… »

Avait il simplement dit. Il ne se sentait pas encore près à lui dire ce qui s’était passé quand il s’était lancé à la recherche de sa sœur. Il avait baissé les yeux, le regard toujours sombre et lointain. Non, Arwana n’avait pas été la seule à souffrir durant toutes ces années qui s’étaient écoulées en ce monde. Elrohir avait lui aussi eut son cotât de malheur, mais il n’était pas encore près à en parler à sa sœur. C’était encore trop tôt pour qu’il puisse en parler comme ça… Peut être plus tard, mais pour le moment, il était encore trop tôt pour ça. Il n’était pas près, et il ne le serait sûrement pas avant quelques temps. Bien sur, elle aurait sûrement compris son état avant qu’il n’ait pus lui parler.

Il fit enfin glissé son regard sur la main de la jeune elfe, comme si il se rendait seulement compte qu’elle avait posée cette dernière sur son bras. Le jeune homme avait encore un instant cligné des yeux et une petite étincelle s’y était rallumée, mais c’était encore loin de celle qui y brillait encore un peu plus tôt. On voyait nettement dans ce regard qu’Elrohir souffrait bien plus qu’il ne le laissait paraître aux yeux des autres. L’elfe soupira doucement et reposa alors son regard sur le visage de sa sœur, semblant enfin la reconnaître quelques peu. Il cligna encore un moment des yeux en la regardant. Leur situation était vraiment compliqué… et ce n’était pas encore près de s’arranger.

« Ne t’en fais pas, malgré les apparences, tout va bien… »

C’est ce qu’il avait dit avec un léger sourire en posant sa main sur la sienne… Mais pour le moment, ses gestes semblaient quelques peu saccadés et même un peu méfiant. Il ferma alors un peu les yeux et se mordit l’intérieur de la lèvre. Il semblait toujours un peu perdu.

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Le retour du frère prodigue ? Oui peut être, après tout pour l’avoir retrouvée ainsi alors qu’Arwana avait pris soin de ne laisser aucune traces derrière elle relevé du miracle ! Il avait vraiment du fouillé pour en arriver là ! Mais pour lors ce fait n’était plu au centre des préoccupations de la jeune femme palefrenière. Non faire connaissance avec celui qui était son frère lui semblait le plus important. Se faire à l’idée qu’elle n’était plus seule au monde, que quelqu’un qui possédait le même sang qu’elle était également au cœur de ses projets futurs. Car il était bien difficile d’accepter cette idée, avec toutes ses conséquences. Passer du statu de fille unique et orpheline, à orpheline avec un frère n’était pas sans résultat sur le psychologique.

Enfin quoi qu’il en soit, Hedwige et Seria faisaient connaissance ; Arwana était amusée par la tournure des choses. Intérieurement elle se disait qu’elle avait était d’une bien petite nature pour ne pas supporter l’annonce de Méndèlath concernant son frère. En effet, bien malgré elle en voyant ces deux animaux faire connaissance et peut être communiqué, elle trouvait que la nature faisait les choses bien plus simplement que certains autre vivant, comme les humains ou les elfes comme elle. C’était peut être ca d’ailleurs qui créait les guerres. Surement même ! Enfin ce n’était qu’un grain de poussière face aux autres raisons, mais la contribution ne devait tout de même pas être des moindres. Bref, à présent elle trouvait son comportement passé bien démesuré surtout lorsqu’elle se rendait compte de ses sentiments lorsqu’elle observait se profond regard qu’avait l’elfe à la chevelure lunaire.

Néanmoins, une ombre passa dans son regard et son comportement en était affecté. Arwana le sentait grâce à ses observations, car étant tout de même sur le qui vive elle faisait attention à tout, mais aussi grâce à son empathie. Elle sentait ce néant dans le cœur de son frère, et se demandait d’où cela venait. Comme si de par un certain côté son âme était possédée par une entité malveillante. Elle s’inquiéta alors pour lui et lui demanda si tout allait bien. Elle savait que la réponse ne serait pas des plus sincère ou assez vague mais elle pensait que si quelque chose n’allait vraiment pas elle serait mise de suite au courant !! Mais après tout, il devait avoir subie son lot de complications et de pertes et d’épreuves en tout genre. Peut être ne voulait il tout simplement pas en parler auquel cas elle ne lui en voudrait pas. Elle pouvait très bien le comprendre, elle-même avait ses démons enfouis au plus profond de son âme.

« D’accord » finit elle par répondre, pas convaincue du tout.

Elle voyait que son état n’était pas très bon. Mais Arwana devait faire confiance à son frère. Ce qu’elle décida fut alors d’envoyer Hedwige repérer si ils étaient bien seuls ou non et elle prit son frère par le bras. Elle passa une main sur sa joue et :

« Je vais te ramener à la maison, tu veux bien ?? »

Puis sans vraiment attendre la réponse, elle l’entraîna pour qu’il lui emboite le pas. Et demanda par télépathie à Hedwige d’aller chercher Lily afin qu’elle les ramène sur Ynis. En espérant que celle-ci ne soit pas trop méfiante. Après tout peut être aurait elle reçu l’ordre de mission avant même que la chouette ne la prévienne !!

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C’est vrai qu’Elrohir avait fait des pieds et des mains pour la retrouver… Et il fallait bien avouer que c’était en quelque sorte grâce à ses bourreaux que ses recherches c’était tourné vers cette île apparemment magique et pacifiste. Mais malgré ça, l’elfe avait été tenté d’abandonner à plusieurs reprises, mais, finalement, il ne l’avait pas fait… Le jeune homme avait eut du nez de finalement. Le garçon à la pâle chevelure était maintenant en face du seul membre de sa famille encore vivant, sa sœur qu’il découvrait seulement maintenant, après toutes ces années. Il sentait son cœur se faire un peu plus léger, ça lui faisait tout de même vraiment du bien de la revoir…ou plutôt de la voir puisque c’était la première fois qu’il se trouvait face à elle. Arwana… La dernière encore vivante qui partageait le même sang que lui et qu’il voulait protéger plus que tout…

Elrohir regarda un moment les deux oiseaux faisait connaissance, et parfois, il les jalousait, c’était si facile pour eux. Il n’avait jamais eut de mal à communiquer avec les volatiles qu’il avait croisé… Alors que les humains et ceux de sa race… C’était bien plus complexe… Quoi que, il y avait quand même eut Méndèlath avec qui il avait réussit à communiquer à peu près. D’ailleurs, il ne savait même pas que l’autre elfe avait trouver sa sœur avant qu’il ne croise son chemin, et il ne savait pas non plus vraiment qu’elle lui avait parler de lui et de leurs liens familiale. Enfin, cela n’avait pas vraiment d’importance… Ce qui comptait vraiment, c’était que maintenant, il avait pus mené à terme la mission qu’il s’était donner quand il avait retrouver l’habitat de ses parents ainsi dévasté. Maintenant qu’il avait sa sœur en face de lui, il n’avait qu’un but, celui de la protéger autant qu’il le pourrait, car, après tout, il s’en voulait de ne pas avoir pus être là pour les aider et les protéger ses parents et elle quand ils avaient été attaqué.

En fait, à le regarder, peut être qu’elle aurait compris ce qu’y arrivait à son frère… Il ne doutait pas qu’Arwana ait un bon sens de l’observation. L’elfe regarda sa sœur alors que ses yeux semblaient soudain se raccrochés à la réalité, bien que le jeune homme semblait encore avoir du mal à comprendre ce qui l’entourait. Il savait que ce serait la première chose dont il devrait lui parler… Mais pour le moment il estimait que ce n’était justement pas le bon moment. Elrohir soupira doucement et se passa une main dans les cheveux, tout ça était compliqué… Il vit la chouette s’envoler puis, un instant plus tard, il sentit la main de la jeune femme se poser sur sa joue et ses muscles se tendirent sans qu’il puisse véritablement en définir la cause. Il garda son regard poser sur elle, ne faisant pas un geste vis-à-vis de cette main sur sa joue…

« La maison ?… Oui… La maison… Je veux bien »

Souffla-t-il en inclina légèrement la tête. Elle le tenait par le bras et l’entraîna à sa suite vers une destination qui lui était inconnue, mais il voulait avoir confiance en elle, il le voulait du plus profond de son âme. Elrohir se laissait donc entraîner par sa sœur sans mot dire. Il n’avait pas peur… Il avait confiance en elle, elle était bel et bien sa sœur, il le sentait au plus profond de son être, ce n’était pas un nouveau piège… Il ne savait pas où elle l’emmenait et un instant la question s’accrocha à son esprit, cependant, elle ne le fit pas assez pour pouvoir le forcer à la posée. Seria avait repris son envol et tournait maintenant autour d’eux, restant à bonne distance pour ne pas les gêner, et restant assez près pour qu’il ne le sème pas et qu’elle puisse gagner cette « maison » avec eux…Elrohir suivait sa sœur, regardant assez fréquemment autour de lui, puis finalement, il laissa échappé LA question.

« Où nous emmènes tu Arwana ? »

Mais sa voix demeurait un peu lointaine.

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Le temps était venu. Oui celui de quitter ce lieu, ce lieu où tout pouvait arriver et surtout un combat. En effet le continent n’était pas le plus sûr des lieux, et en ce moment avec la force maléfique qui croissait mieux valait ne pas rester trop longtemps au même endroit. En effet, Arwana avait entendu maints discours des gardiens, aussi bien que des meneurs, Lily la première, annonçant que la puissance démoniaque se resserrait autour d’Ynis. Le plus inquiétant était le fait même que la protection de l’île avait été affaiblie par la mort d’Emma Aleyna, et que son jeune cousin ou Arwana ne savait plus très bien qui il était, n’était pas le meilleur des dirigeants à ses yeux.

Bref, l’heure n’était pas aux débats socio politique de l’île, mais plutôt à aller dans un endroit sûr et surtout rejoindre Ynis au plus vite. Arwana, voyait qui plus est, que son frère n’était pas au meilleur de sa forme et elle voulait pouvoir le soigner et surtout le nourrir car elle le trouvait plus que rachitique, même pour un homme aussi fort et avec d’aussi on réflexes qu’il en possédait. En effet si l’on observait bien l’elfe à la longue chevelure lunaire, bien qu’il semblât assez costaud pour tenir debout et se battre, il était par ailleurs très fin, et sa peau semblait indiquer qu’il manquait tout de même d’eau.

Enfin, Arwana lui demanda s’il voulait bien qu’ils rentrent à la maison. Bien sûr elle allait l’emmener chez elle, et là elle lui préparerait un bon repas et lui offrirait un lit et des couvertures afin qu’il puisse passait une bonne nuit de sommeil si il en était encore capable. Pendant ce temps là elle s’occuperait de Seria et Hedwige sans problème. Et surtout elle en profiterait pou se remettre des ses émotions et peut être aussi parlerait elle à l’une de ses amies. Elles papoteraient ainsi de tout et de rien et surtout elle se viderait la tête. Enfin, ils n’en étaient pas encore là et Arwana préférait tout de même penser à l’instant présent.

Quelques minutes après s’être envolée, Hedwige, la chouette des neiges envoya un message télépathique à Arwana, afin de lui dire que la voie était libre, qu’il n’y avait rien de dangereux en vue. C’est à peine, si à ce moment là elle avait entendu la réponse de son frère à sa question. Elle s’était juste contentée de passer sa main sur sa joue, le plus affectueusement qu’elle put, car en même temps qu’elle se souciait du chemin, elle se rendait compte que le jeune homme n’était pas au meilleur de sa forme. C’est ainsi, qu’elle avait fini par le prendre par le bras pour l’entraîner plus loin sur le continent mais plus près de l’embarcadère. Elle réfléchissait et se concentrait, quand soudain, Elrohir se remit à parler. Seria, l’aigle, faisait quant à elle toujours des cercles au dessus d’eux. Arwana se stoppa nette, assez interloquée par la réaction de son frère qui semblait comme entré dans un certain autisme, et elle le regarda, très profondément.

« A la maison Elrohir, on va à la maison. Je te ramène chez moi, en sécurité…Tu te souviens ?? »

Et elle reposa sa main sur sa joue, chaleureusement, espérant que le contact le ferait aller mieux, puis avec un petit sourire tout de même inquiet, elle reprit sa main et l’entraina de nouveau sur le chemin du retour. Et ils ne mirent qu’environ une demi heure pour rejoindre la rie opposée d’Ynis. Là Arwana vit que Lily était déjà là, les attendant dans sa barque, le regard dans le vague et chantonnant. Elle fit une pause de quelques secondes et là elle reprit les paroles en regardant son frère.

« N’est ce pas beau ??... Et regarde, Lily est déjà là !! Elle pourra te parler de celui qui m’a dit t’avoir rencontré comme ca aussi…Enfin si tu le souhaites !!... »

Arwana étai soudain devenue très enthousiaste et excessivement loquace.

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En une fraction de seconde, Elrohir sembla être devenu une tout autre personne. D’un jeune homme à l’allure fière et qui savait où il était et ce qu’il était, il était passé à un homme perdu, dans ce monde et dans sa tête. Quoi qu’il en soit, il savait qu’il devait se méfier du monde qui l’entourait, même si il ne savait plus très bien où il allait… Les affaires de l’île passaient loin au dessus de la tête de l’elfe, qui ne savait même pas où sa sœur l’emmenait d’un si bon pas. D’ailleurs, dans un sens, si il avait su l’endroit où ils se rendrait, peut être aurait il tout simplement refusé d’y mettre les pieds à cause de ce qu’il avait du subir. Bien sur, ça, personne d’autre que lui ne pouvait vraiment le savoir, et finalement, cela n’était de la faute d’aucun habitant de l’île si il avait vécut ça.

Quoi qu’il en soit, Elrohir ne savait rien de ce fait et c’était très bien ainsi… Surtout que pour le moment c’était ces jours affreux qui hantait l’homme à la chevelure de lune. Le vagabond ne sentait plus son ventre protester depuis longtemps qu’il ne mangeait quasiment pas. Il en allait de même pour la boisson, il ne sentait plus sa gorge sèche. Un léger souffle s’était levé volant dans leurs cheveux et dans les plumes de l’aigle qui continuait de voler en rond, tout en continuant de veiller sur les alentours et garantir la sécurité du chemin de son ami. Leur lien était vraiment fort, et l’interdépendance entre eux était visible rien qu’à la réaction de l’oiseau, même si celle-ci s’était développé avec le temps.

Quand Arwana lui avait parlé de rentrer chez eux, le jeune homme n’avait tout d’abord pas compris ce qu’elle voulait dire par là. Seria avait alors penché la tête vers eux avant de laisser échappé un petit cri à peine audible. L’homme à la chevelure pale n’avait plus de maison, du moins d’après lui, et ayant commencer à sombrer dans une nouvelle vague de folie et il se sentait totalement perdu… En d’autres moments, il aurait attaqué quiconque l’approchait, mais en ce jour là, il rencontrait sa sœur et il décidait maintenant de lui faire pleinement confiance. Il la laissait le guidé où qu’elle veule l’emmener car il était persuader que ce n’était pas un autre piège.

A nouveau, la jeune femme avait poser sa main sur sa joue et il s’était figé, comme électrisé, il n’était vraiment pas habituer au contact des autres, ou au moins avait perdu depuis longtemps cette habitude. Il n’avait pas bougé, plongeant juste son regard sur elle, un éclat de folie au fond des yeux. Maintenant, il marchait en suivant la jeune femme, toujours de plus en plus perdu… Il se surprit même à jeter un regard suppliant à Seria qui la rassura en un petit cri : tout irais bien. L’elfe hocha imperceptiblement la tête, puis il reposa les yeux sur sa sœur avec une certaine tendresse bien que sous l’éclat de folie elle passait presque inaperçus. Seria continuait de voler tout autour d’eux, attentive aux moindres bruits qui pourraient être inhabituels en cette forêt.

Finalement, la jeune fille lui répondit. Elle lui dit qu’il allait à la maison, autrement dit, chez elle, en sécurité… Etait-ce vraiment un lieur sur ? Il n’était pas vraiment près à parier dessus, mais il ferait avec…Elle lui avait alors demandé si il se souvenait et, après un moment assez long, il hocha la tête en seul réponse, mais il n’y avait pas plus à dire : oui, il se souvenait…oui… Ils s’étaient arrêtés et à nouveau, la jeune felle avait posé sa main sur sa joue, cette fois, il se crispa moins. Puis, elle l’avait ensuite fait reprendre leur chemin en souriant. Son sourire l’apaisa un peu. Il n’eut pas la notion du temps durant lequel ils marchèrent, mais, finalement, ils arrivèrent près d’un lac ou attendait une jeune fille dans une barque… Presque aussitôt, Arwana s’extasia devant la présence de cette jeune femme. Alors il les regarda l’une et l’autre tour à tour, puis, il hocha doucement la tête.

« Ca l’est, sûrement… Je ne connais pas ton amie… »

Tout à coup, il réalisa qu’elle avait parlé de quelqu’un qui était venu et qui lui avait dit qu’il l’avait rencontré…

« Mèndélath… Il a tenu sa parole alors…Tant mieux… »

Son regard avait repris un peu plus de contact avec ce monde à ce souvenir. Oui, il aimerait entendre ce récit, mais il ne demanderait pas… Peut être même que l’elfe lui en parlerait lui-même si ils venaient à se croisés à un moment où à un autre. Il conserva ce petit sourire en voyant sa sœur aussi heureuse. Apparemment, elle avait su trouver un endroit où elle était heureuse et où elle avait des amis…

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SA décision était prise. Arwana ramenait son frère chez elle. Elle n’avait d’autre choix et qui plus est à présent qu’elle ‘lavait retrouvé, elle ne voulait pas le reperdre. Non elle le garderait près d’elle et l’intègrerait à sa vie, lui trouverait du travail même si il le souhaitait. Quoi qu’il en soit si elle voulait le ramener, il fallait déjà qu’ils se mettent en chemin. Avec l’aide d’Hedwige et surement le renfort de Seria qui avait l’air de tenir plus que tout à son maître, ils ne risqueraient de toute manière pas grand-chose. Elles seraient là pour els avertir de tout danger et les aider en cas de problème.

Quoi qu’il en soit, elle avait senti quelque chose changer chez son frère. Comme si il n’était plus maître de lui même, comme si son âme s’était échappée. Il était là sans pour autant être totalement connecté au monde. Arwana le trainait pourtant toujours à sa suite sans trop se soucier de ce fait. Ils auraient bien tout le temps nécessaire plus tard de discuter de son état. Et quoi qu’il s’agisse, elle serait là pour l’aider, et le soigner. Elle serait là et il pourrait se construire une nouvelle vie loin des guerres. D mois elle espérait que tout se passerait pour le mieux et qu’à présent rien ne viendrait entraver leur petite vie tranquille sur Ynis.

Après ce chemin parcourut sous le signe de l’émotion, tout deux arrivèrent sur l’embarcadère. En face, l’embarcadère de l’île n’attendait plus qu’eux. Durant le chemin, Arwana s’était retrouvée proche de son frère à deux reprises. Elle était c genre de femme qui aimait l contact humain, et qui se sentait proche des gens. Peut être ce côté de s personnalité la rendait étrange aux yeux d’Elrohir, mais il devrait s’y habituer, et puis après tout même Seria ne semblait pas contre. Puis le jeune homme qui semblait souffrir d’une pathologie étrange aurait surement besoin d’une bonne convalescence et de repos accompagné d’un sentiment de chaleur.

Quoi qu’il en soit ils arrivèrent enfin au lieu qui marquer le début d’un nouveau commencement, et à sa plus grande surprise, Lily était vraiment déjà là, Hedwige perchée sur son épaule. Tout come Arwana, la jeune meneuse de barque avait un rapport particulière à la nature et c’étai d’ailleurs un peu de cette manière que les deux jeunes filles en étaient venue à se parler. Bref, à cet instant un sourire s’inscrit sur les lèvres de la jeune palefrenière et il n’en partit plus. Elle fit signe de la main à Lily et interpella Elrohir, qui semblait revenir tout doucement dans le monde des vivants surtout lorsqu’Arwana évoqua Mèndélath.

« En effet, c’est bien lui…mais attends, en chemin on te racontera tout c qu’on sait ! »

Puis elle lui prit la main et l’entraîna à sa suite vers la barque et la jeune fille. Là elles se firent l’accolade et Lily assez méfiante demanda qui était cet homme. Arwana la rassura en lui disant que c’était son frère et elle les présenta officiellement.

« Elrohir, voici Lily, une nymphe meneuse de barque et surtout ma meilleure amie et Lily voici mon frère, Elrohir… »

Puis Arwana fit un signe au jeune elfe aux cheveux lunaires pour qu’il monte dans la barque à ses côtés et elle reprit la parole pendant que Lily poussait déjà l’embarcation au loin, dans le but de la décoller du bord.

« Elrohir il faudrait que Seria se pose dans la barque, elle ne pourra pas percer les défenses d’Ynis sinon ! » avec un sourire

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Comme ça, Arwana voulait l’emmener chez elle… Ce ne pouvait pas lui faire de mal, du moins, c’était ce que le jeune elfe supposait. Après tout, maintenant qu’il avait retrouver la sœur qu’il avait tant chercher, pourquoi la fuirait il ? Autant accepter d’aller vivre avec elle, puisque, de toute façon, elle était la seule famille qui lui restait… Le jeune homme était toujours dans son monde, comme si il avait peu de contact avec la réalité. Quand il était ainsi, il était dans l’incapacité de se défendre, c’était pour ça que Seria était très attentive à ce qui se passait tout autour d’eux. En fait, quand ils arrivèrent à l’embarcadère et le fait de parler de celui qui lui avait promis de faire part à Arwana de ses recherches lui avait fait comme un électrochoc, le ramenant à la réalité.

Elrohir sentait la nervosité de l’aigle maintenant et il la regarda pour essayer de la rassurer, mis c’était loin d’être aussi facile que ça… En tout cas, il se laissait toujours guidé… non… traîné par sa sœur. Finalement, son regard se posa sur l’autre jeune fille et il la regarda un long moment avant de parvenir à assimiler un minimum les paroles de sa sœur. Alors c’était une amie à elle… Le jeune homme était alors rester immobile alors que les deux amies se retrouvait. Il se sentait même un peu intrus quand à cette scène de retrouvailles. Cependant, il ne prononça pas un mot, les regardant simplement.

Quoi qu’il en soit, Arwana lui avait promis qu’elles lui raconteraient ce qui c’était passé quand Mèndélath était arrivé et il devait bien avoué qu’il était assez curieux de le savoir…Quoi qu’il en soit, elle lui avait fait comprendre que ce n’était pas le moment…L’elfe s’était légèrement mordu la lèvre avant de hocher doucement la tête. Il ne fallait pas qu’il se laisse à nouveau aller, du moins, pas avant qu’ils ne soient arrivé chez elle. Là, il pourrait sûrement se reposer et se laisser un peu aller… Ca lui ferait sûrement du bien. Mais pour le moment, il devait encore garder une certaine emprise sur son esprit.

Enfin, Elrohir savait maintenant que cet endroit serait celui d’où commençait une nouvelle vie. Une nouvelle vie où il se promettait de ne plus laisser sa famille derrière lui pour faire comme il lui plaisait. L’elfe était aussi méfiant envers la nymphe qu’elle pouvait l’être envers lui… Cependant, par pure politesse, quand Arwana les présenta, il inclina légèrement la tête, mais il garda le silence autant que possible. Il n’aimait pas vraiment ça… Enfin, si elle était la meilleure amie d’Arwana, sûrement pourrait il lui faire confiance.

Quand Arwana lui fit signe de monter dans la barque il serra un peu plus sa cape autour de ses épaules, après quoi, il fit ce que sa sœur lui avait demander de faire, et monta dans la barque et se pelotonna dans un coin de cette dernière. Un fois assis, il porta alors son regard vers sa sœur, se demandant ce qu’elle comptait lui faire faire maintenant. Il sentait déjà la barque se mouvoir et il grogna à peine audiblement. Puis, sa sœur lui dit que Seria devait se poser à bord, alors, il hocha la tête et regarda son amie avant de l’appelé, elle cria, et il la fit ensuite comprendre qu’elle devait les rejoindre à bord. Elle ne voulait pas mais le jeune homme lui expliqua alors ce qui se passait.

« C’est bon… »

Dit il simplement avant de hocher simplement la tête. Il eut alors un sourire vague en caressant le plumage de son amie. Après quelques instant, il sentit la barque s’enfoncer dans les brumes et un vent de panique l’emporta. Il commença à nouveau à se laisser submerger par une vague de folie… Et si… Et si tout ça était un piège ? Et si il était à nouveau en train de se faire avoir ? Il ferma les yeux et serra violemment les poings. A tel point que ses jointures blanchirent et que, très bientôt, quelques gouttes de sang coulèrent de ses paumes et se répandirent dans en gouttes écarlates dans le fond de la barque. Il essayait de contrôler sa respiration…

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