Découverte et rencontre [pv]

Comme chaque matin quand il n’était pas occupé, Ezéchiel sortait se balader un peu avant d’entamer une journée traditionnellement consacré à l’entrainement et à d’autres occupations d’un gardien de l’île. Après s’être levé avant le soleil, le jeune homme c’était rapidement lavé et mis des vêtements noirs très simples. Par contre, comme beaucoup de matin, il n’avait pas pris la peine de coiffer ça très longue crinière, car ça prenait trop de temps.
À sa taille il avait attaché la ceinture qui tenait le fourreau de son épée, il ne jugeait pas vraiment utile d’être armée sur l’île. C’est pourquoi la lance et sa main en griffe de fer restait bien rangé, mais tout de même … S’il ne portait pas d’arme sur lui c’était un peu comme s’il était nu comme un verre.
Une fois sortie de la caserne Ezy avait décidé de laisser ces pieds le guider où ils voulaient. Ayant en partie grandit dans cet endroit, il n’avait pas vraiment besoin de la visiter même si certains détails étaient devenus flou au fil du temps. Parfois il lui arrivait de s’arrêter pour observer quelque chose qui semblait anodin pour les autres passants, il aimait calquer ses souvenirs à ce qu’il voyait maintenant.

Pour une raison inexpliquée ces pieds l’avaient tranquillement dirigé vers les écuries. Le lieu ne semblait pas avoir énormément changé à première vu, mais il fallait avouer que le gardien ne s’y était pas très souvent attardé. Il avait dû le visiter une seule fois quand il était enfant, alors pourquoi ne pas la revisiter ?
Il n’avait pas eu beaucoup de contact avec les chevaux, pour tout avouer il n’avait jamais appris à monter puisque ça ne lui était même pas venu à l’esprit. Est-ce que c’était le bon moment pour commencer ?

*Yari, tu as déjà monté à cheval ?*
*Non, j’en avais pas besoin.*

*Ah ? Pourquoi ?*
*… Je ne sais plus.*

Un léger soupir avait alors traversé les lèvres d’Ezy. C’était souvent comme ça, mis à part pour le combat où il semblait possédait tous ces souvenirs, il avait d’énorme lacune. Est-ce qu’un jour il allait retrouver l’intégralité de sa mémoire ? D’après ce qu’il avait compris, c’était totalement impossible mais l’espoir fait vivre diton.
Mais tout comme Ezy, Yari semblait s’intéressait aux chevaux. Non, en fait il semblait beaucoup plus intéressé par eux, comme s’il ne se souvenait pas en avoir eu un jour. Avec un léger sourire le jeune homme laissa Yari prendre le contrôle du corps.

Le visage qui était animé par plusieurs expressions avait totalement disparu. Il restait plus qu’un visage de marbre refusant de s’ouvrir au monde extérieur. Mis à part au niveau des yeux, qui étaient devenus légèrement plus rouge que marron, il n’y avait pas d’énorme changement. D’un mouvement rapide Yari avait sauté par-dessus la barrière d’un des enclos qui retenait les chevaux. D’un pas lent il s’était approché d’un cheval alezan. Ce dernier semblait encore assez jeune et fougueux, il ne souhaitait pas être approchait de Yari, mais en même temps il se contenait juste de lui tourner autour pour lui échapper.
Patient, Yari le suivait de quelques pas avant de s’arrêter et de changer de direction en même temps que le cheval. Finalement il avait fini par s’arrêter pour regarder l’animal l’observer en marchand nerveusement. Puis, au fil des minutes qui passaient, le cheval avait fini par s’approcher du corps d’Ezéchiel pour le pousser légèrement du museau allant même jusqu’à mordiller l’une des longues mèches de cheveux. Yari avait fini par lever lentement l’une de ses mains pour pouvoir le caresser, bien qu’on ne pouvait pas lire d’expression sur son visage on avait l’impression en le regardant qu’il découvrait l’animal pour la première fois.

Ezéchiel qui pouvait observer la scène, même si ce n’était pas lui qui contrôlait le corps, était bien amusé par cette petite scène. Comme il était très proche de Yari il savait qu’il était un petit peu émerveillait, un peu comme la façon qu’avait un enfant de découvrir quelque chose de nouveau.

Depuis peu, Arwana avait retrouvé mon frère mais elle préférait ne pas en parler. Son comportement avait toutefois changé elle s’était un peu plus enfermée sur elle-même alors qu’elle était plus du genre à aller vers les autres auparavant. Pourtant el restait parfaitement sociable, mais peut être plus mystérieuse qu’auparavant. Quoi qu’il en soit, elle ne devait pas pour autant oublier son travail et ses devoirs sur Ynis. C’est ainsi qu’elle continuait toujours à s’occuper des chevaux de l’île. Elle s’était rapprochée de Gwidyon ces derniers temps et elle devait le reconnaître, Arwana, l’unique palefrenière de l’île, tenait beaucoup à sa présence. Si bien qu’elles ne se séparaient pratiquement plus.

C’est ainsi qu’aujourd’hui, elle devait faire la tournée des enclos. Arwana du surtout faire très attention à la jument qu’elle avait récupérée en plein centre ville au milieu de la semaine. Celle-ci était enceinte, mais elle n’avait encore pu évaluer comme il le fallait depuis combien de temps c’en était le cas. Une fois qu’elle eut examiné chaque cheval de l’enclos principal elle se dirigea vers les écuries du temple. Elle y passait toutes les semaines, et là elle avait quelques soins à faire. Notamment un étalon dont la patte avant droite était fracturée.

Elle se rendit sur els lieux en compagnie de sa licorne. Toutes deux papotaient par télépathie et ainsi Arwana ne s’était pas rendue compte que le chemin fût passé si vite. Arrivé à la porte elle entendit du bruit et au même moment Gwidyon l’empêcha d’avancer plus loin avec son museau. La jeune femme passa alors juste la tête par le trou de la porte et observa.

Non loin d’elle, un jeune homme. De longs cheveux, une allure assez droite et à la fois élégante. Les yeux…rouges, aussi étrange que cela puisse paraître. Arwana le regardait agir avec ce cheval qui était assez paniqué, elle le sentait. Elle aurait pu entrer en contact avec lui, mais elle préférait les laisser s’apprendre à se connaître e en cas de problème elle serait de toute manière là pour intervenir. Mais tout se déroula merveilleusement bien et Arwana ne put que noter la patience de l’homme qui lui faisait face sans la voir. Elle put aussi noter cette expression…enfantine…passer sur ce visage dur.

Alors que l’inconnu avec la main sur le museau du cheval, Arwana décida de s’avancer, prévint le cheval afin de ne pas lui faire peur et de ne pas provoquer d’accident, puis elle s’arrêta à deux bon mètres d’eux. Elle garda le silence une ou deux minutes durant, et le regard plus profond que jamais, elle se décida enfin à dire ce qu’elle pensait.

« J’admire votre patience…vous avez assurément un don avec les chevaux. »

Puis elle s’avança encore et mit une main sur l’arrière train du beau cheval que l’inconnu avait dompté. Elle apprenait son histoire en même temps qu’elle parlait et agissait. Elle finit alors par avancer encore t et tendit sa main à l’inconnu en signe de bonjour.

« excusez moi je ne me suis pas présentée. Arwana Gelina, palefrenière d’Ynis… », dit elle alors avec un regard assez vitreux et un peu dans ses pensée comme si son esprit était à demi dans la réalité et à demi ailleurs.

Yari ne se lassait pas de caresser le museau du cheval. Plus les secondes passaient et plus Ezéchiel avait l'impression que son compagnon de corps n'avait jamais vu de cheval de sa vie. C'était assez étrange quand on sait que c'est un moyen de transport souvent utilisé. D'un autre côté c'est assez étrange qu'Ezéchiel n'ait jamais appris à monter à cheval alors qu'il avait la possibilité de le faire.
Un léger frémissement venant du cheval avait rapidement attiré l'attention de Yari, tournant légèrement la tête il avait regardé la présence que l'animal avait semblé ressentir.
Cette présence était une jeune femme qui les observait, comme elle ne semblait pas dangereuse Yari avait retourné son regard vers le cheval. Ce dernier semblait s'être totalement calmé et peut-être même apprécier qu'on lui porte un peu d'attention, peut-être parce qu'il est encore assez jeune.

Au bout d'un moment la jeune femme décida de se manifester en faisant une remarque sur ce qui s'était passé un peu plus tôt. Extérieurement, Yari n'avait eu aucune réaction, il ne pouvait même pas lui répondre puisqu'il était muet. En revanche, Ezéchiel qui ne pouvait se faire entendre que de Yari pour le moment, était parti dans un grand éclat de rire. Un don avec les chevaux ... Alors qu'apparemment il n'en avait jamais vu de sa vie et que c'est seulement maintenant qu'il a l'occasion dans approcher un. Mais la jeune femme ne pouvait pas entendre Ezéchiel rire puisqu'elle n'était sans doute pas télépathe. Mais même à ce moment-là, elle n'aurait quand même pas pu l'entendre.
Durant les années où ils ont vécu en réel cohabitation, à partir du moment où Yari avait pu prendre le contrôle du corps d'Ezy, ce dernier avait remarqué que Yari possédé une défense naturelle contre les télépathes, il soupçonnait même que cette défense naturelle provienne de l'espèce à laquelle Yari appartenait avant.
Tout ce qu'il savait, c'était qu'il était un varden, mais que ce soit Ezy ou Yari, aucun des deux ne savaient ce que ça pouvait bien être. Il commençait même à envisager d'aller faire des recherches à la bibliothèque pour pouvoir au moins comprendre ce qu'il était autrefois et même peut-être, pour pouvoir comprendre ce qui lui est arrivé pour qu'il cohabite avec lui dans ce corps.

Quoi qu'il en soit, la jeune femme n'avait pas semblé remarquer son manque de réaction et avait enchainé en se présentant. Yari regardait la main qu'elle était en train de lui tendre sans vraiment savoir ce qu'il devait faire.

*Elle veut sûrement que tu lui serre la main, vas-y. Et fait attention avec ta force, ne va pas lui casser des doigts.*

Précision fort utile car Yari faisait rarement les choses en douceur, surtout avec quelque chose qu'il n'avait jamais fait au par avant. Écoutant ce que lui avait dit Ezéchiel, Yari sera doucement la main que lui tendait cette Arwanna et il avait fait un léger signe de tête pour la saluer à son tour. Par contre, cette personne allait devoir se contenter de ça puisque Yari était dans l'incapacité de répondre et de se présenter.

Arwana ne se lassait pas quant à elle de parler aux animaux, qu’elle ne considérait d’ailleurs pas ainsi. Parfois, elle accordait même plus ‘importance à un simple escargot qu’à un être humain ! J’accentue peut être le phénomène, mais tout ca pour dire que l’elfe était vraiment une jeune fille en harmonie avec la nature, du moins la vie terrestre dans son ensemble. Tout comme elle aimait parler à l’un de ses compagnons Ynisois, elle aimait tout autant avoir une discussion avec l’un de ses chevaux ou même sa licorne, Gwidyon. Mais bien rares étaient ces gens qui prennent autant à cœur le sort d’un cheval que celui d’un homme. Et encore plus rare était la fascination, qu’elle pouvait voir dans les yeux d’un homme caressant le nez d’un équidé. C’est ainsi, qu’elle s’était appuyée contre le mur au loin et qu’elle observait le jeune homme avec attention.

Arwana avait noté quelque chose de différent chez ce jeune garçon à la longue chevelure qui n’était pourtant pas très réactif surtout lorsqu’elle l’avait approché et qu’elle lui avait fait ce compliment. Elle le trouvait étrange, mais à ses yeux cela ne le rendait que plus intéressant encore. Et bien qu’il n’avait manifesté aucun signe d’encouragement pour qu’elle poursuive ou signe d’énervement, elle décida de continuer en se présentant. Pourtant elle sentait quelque chose d’ironique émaner du corps du jeune homme après qu’elle lui eut fait ce compliment. Tout autre fait étrange, Arwana avait du mal à ressentir le jeune homme. C’était bien trop lointain, bien trop indistinct. Comme si des ondes venaient perturber le rayon émotionnel principal. Arwana pensa alors qu’elle devait être fatigué, ce qui était réellement le cas pour lors.

Quoi qu’il en soit, en continuant avec sa présentation, la jeune palefrenière se rendit compte que quelque chose clochait tout de même avec le jeune homme. Elle en connaissait des peu loquaces, mais là tout de même c’était bien le comble ! Il lui avait serré la main avec un petit temps de réaction, mais ne répondait pas. C’était d’une impolitesse ! A moins que…

« Vous ne pouvez pas parler ? » demanda t’elle alors soudain.

C’était comme si la révélation était venue à elle en un éclair de seconde. Mais comment communiquer avec quelqu’un qui ne peut pas parler si tel était le cas ? Avec des signes ? En écrivant ? Avec un jeu de question réponses à oui ou non ? Arwana n’en avait aucune idée. Ou alors restait la possibilité qu’il soit très timide et n’ose lui parler ou bien qu’il soit dans son monde et n’aime pas parler, auquel cas la solution de communication était ailleurs. En tout cas la jeune elfe gardait le sourire et observait toujours autant le garçon qui caressait le cheval qu’elle devait soigner.

« Par contre se cela ne vous dérange pas je vais vous retirer votre ami pendant quelques minutes pour les soins », lui dit elle en lui montrant sa patte bandée.

Yari avait semble-t-il réussit à serrer la main d’Arwana sans pour autant serrer trop fort puisqu’elle n’avait eu aucun signe qui montrait qu’il utilisait un peu trop sa poigne. Comme quoi, quand il pouvait faire quelque chose en faisant attention, il savait le faire. À moins que ce soit parce qu’Ezéchiel le lui a demandé.
Depuis longtemps il avait compris que Yari obéissait au moindre de ces ordres, mais en même temps il avait aussi l’impression que c’était la première fois depuis longtemps qu’il parlait à quelqu’un, même si actuellement c’était seulement par esprit. Dans le peu de souvenir qu’il recevait parfois, Ezéchiel avait réussi à apprendre qu’il parlait essentiellement par télépathie, que de sa vie d’avant il n’avait jamais ouvert la bouche pour parler ou prononcer une simple lettre. Par conséquent sa avait poussé Ezy à croire que Yari était mué, même si pourtant dans ce corps en pleine santé Yari n’avait pas une seule fois prononcé une parole. C’était inexplicable pour Ezéchiel qui avait bien des choses à découvrir au sujet de ce genre d’étrangeté ou bien des vardens puisqu’il avait l’impression qu’il comprendrait mieux Yari en connaissant ses origines.

Quoi qu’il en soit, Arwana avait très rapidement compris pourquoi Yari ne lui avait pas répondit comme le ferait n’importe qui. Sous forme de simple question, elle lui avait demandé s’il ne pouvait pas parler. À cette simple question suivait automatiquement une réponse tout aussi simple, un acquiescement de la tête pour pouvoir répondre par l’affirmatif. Oui, Yari ne pouvait pas parler et Ezéchiel doutait fortement qu’un jour il ce mette à parler à d’autre personne que lui-même.
Quoi que, si il pouvait communiquer avec les autres, mais certainement pas par la voie orale puisqu’il en était incapable. Cependant, ce n’était pas la peine de réfléchir à une solution pour combler ce manque de communication, il fallait d’abord savoir si elle allait quand même continuer à lui parler malgré cet inconvénient ou si elle allait prétexter qu’elle avait quelque chose à faire pour pouvoir vite partir.
En faite, c’était presque ça, mais c’était dans le cadre de son travail semble-t-il puisqu’elle lui expliquait qu’elle devait soigner le cheval qu’il n’avait pas cessé de caresser.

Yari c’était alors éloigné d’un pas du cheval pour pouvoir inviter la jeune femme à s’en occuper à son aise, tout en se demandant un peu pourquoi elle devait le soigner.

*Sa doit être son travail, il n’est pas nécessaire qu’un cheval ait besoin de soin pour qu’on vienne l’examiner. Parfois c’est juste au cas où, même si pour lui ça semble être pour sa patte.*
*Sa s’appelle des palefreniers ?*

*Oui … Comment tu le sais ?*
*J’ai autant accès à t’es souvenirs que tu as accès au miens*

*Sauf que pour t’es souvenirs c’est un peu plus difficile de les voir …*
*…*

Yari avait laissé un petit peu de place pour permettre à Arwana de faire son travail, les soins … Ce n’était pas quelque chose auquel Yari s’intéressait beaucoup, il n’en avait pas vraiment eut besoin puisque dans son entourage du passé, il y avait toujours eu une personne qui savait tout soigner. Même maintenant il ne jugeait pas nécessaire de connaître un minimum de choses sur les soins à apporter à quelqu’un, de toute façon la seule personne pour qui il ferait un tel geste ce serait Ezéchiel, mais c’est un peu difficile de soigner son propre corps. Surtout s’il arrivait à Ezy de se blesser à un endroit difficile d’accès, mais pour le moment ce n’était pas le cas.
En tout cas Yari avait préféré se déplacer un petit peu pour pouvoir caresser le flan de l’animal, comme ce dernier le savait près de lui il n’avait pas réagi, si ce n’est par un léger frémissement sur le passage de la main du guerrier.

C’est alors qu’Arwana lui proposait d’utiliser sa télépathie pour que tout deux puissent communiquer.

*Ah, ça c’est une bonne idée.*
*Non !*

*Non ?! Pourquoi non ? Sa pourrait être une bonne expérience pourtant.*
*Non, seulement toi et personne d’autre.*

*Pourquoi ?*
*C’est non.*
* …*

D’un signe de tête Yari avait répondu non pour que la jeune femme connaisse sa réponse. Ezy ne voyait pas vraiment pourquoi Yari refusait, mais peut-être qu’il avait dit ça par instinct et non parce qu’il avait un certain souvenir sur un télépathe par exemple. En y réfléchissant bien, c’était la première qu’Ezéchiel croisait le chemin d’un télépathe, mais apparemment qu’il en croise d’autre ou non il ne pourrait pas voir ce que ça donnait d’entendre quelqu’un parler dans sa tête. Enfin … Quelqu’un qui n’y était pas déjà présent évidemment.

*Bon ben pas télépathie alors … L’écriture ?*
*… ?*

*Ben oui, on n’a pas de quoi écrire, mais tu n’a qu’à tracer les lettres sur la paume de sa main.*
* … *

*Heu … Tu sais écrire ?
*Je n’ai jamais essayé.*

*Ah, tu n’as jam … Heu … D d’accord, j’essaierais de te guider puisque tu m’as vu écrire.*

Ezy venait de se rendre compte que si Yari avait parlé de cette manière là, c’était parce qu’il n’avait jamais écrit dans sa vie antérieure et que par conséquent il avait appris par son intermédiaire. C’est sûr qu’aussi longtemps qu’il s’en souvient, Yari n’avait jamais rien écrit quand il était dans son corps, est-ce qu’il allait réussir à travers les lettres correctement ? Une seule façon de le savoir.
Profitant qu’Arwana se soit levé, Yari avait pris son bras et mis sa paume tournée vers le ciel avant de commencer à tracer quatre lettres dessus de sa main droite.

Citation :

Y A R I

Est-ce qu’elle allait comprendre que c’était son prénom qu’il inscrivait ? Dans le pire des cas il le préciserait en quelques lettres.