J'ai trés succintement évoqué la maniére dont il m'a été rapportée l'éxistance de votre contrée.
Cela semble vous désorienter. Je vais donc apporter les précisions qui vous manquent à ce sujet.
Il me faut tout d'abord revenir un peu sur le signore D'alcini que je fréquentai un peu plus de 10 ans.
La vie mondaine de D'alcini, que je n'ai jamais osé appeler comme il me le demanda pourtant souvent Alessandro, était on ne peut plus trépidente.
D'alcini était infatiguable,dormait trés peu, et trouva ainsi le temps
de poursuivre sa vie de salon, ses chéres études, et de faire mon
éduquation.
C'est vers mes 25 ans que nous partîmes ensembles pour
l'Angleterre. Vous marrer la traversée serait fastidieux,mais sachez
que ce trajet ne fut pas toujours des plus reposants pour moi qui ait
une grande méfiance envers l'océan et ses vagues sournoises. Je pris cependant mon partit de ce périple un peu long à mon goût. Convaincre D'Alcini de renoncer à quelque projet que ce soit eut été de toute façon vain. Il fut incontestablement mon adversaire le plus redoutable et la désinvolture avec laquelle j'ai su me jouer de lui me laisse même un souçon de regret. Il eut mérité mort plus glorieuse,même si succomber dans mes bras est je vous le concéde assez prestigieux. Nous fîmes escale à bordeau afin d'embarquer quelques barriques de Clairet tant prisé à londres, car si D'alcini était avant tout une grand esprit, il n'en avais pas moins le sens du commerce, et savait par conséquent rester à l'abris de la géne.
Celà me convenait à merveille. Il m'avait appris le sens du beau, et le luxe était devenu mon oxygéne. Le rat de caniveau que j'étais avant lui s'effaçait de ma mémoire. La puissance de l'argent et les joies qu'il procure était mon horizon. D'Alcini était généreux,il savait me faire bénéficier de la mane comme on le fairait pour son propre enfant. C'est sans doute la seule chose qu'il ne parvint pas à m'enseigner: La générosité!
C'est donc en habit de lumiére que je foulai le sol des docks de Gironde tandis que D'Alcini se plogeait dans quelque grimoire en attendant que les manouevres emplissent les calles de ce qui devait nous permettre de mener quelque mois grand train en compagnie de quelque Lords éclairés dans les mois à venir.
avec lesquels D'Alcini entretenait une correspondance suivie.
J'évitai le regard toujours suspicieux de Malaparte, l'Alchimiste, qui vivait en permanance dans l'ombre de D'Alcini. Il ne m'aimait pas, bien que force est de reconnaitre qu'il s'aquittait avec conscience et loyauté envers son protecteur de sa
tâche de precepteur envers moi. Mais j'avais malgré mon jeune
âge,suffisement l'expérience des hommes pour saisir d'emblée qu'il ne m'aimait pas. Il avait je crois percé lui aussi ma nature égoïste, et préssenti ma soif de pouvoir.L'avenir lui donna raison de sa grande méfiance
envers moi...
Je flanai au hasar des ruelles de la ville,croisant de çi de là diverses échoppes.Je ne sais pourquoi celle d'un marchand d'étoffe attira mon attention. Peut-être était-ce une piece de soie fine d'un carmin profond, indiquant la patte de Jacob, canut bien connu à Lyon que je croisai Jadis en compagnie de Van Hitjens?
Toujours est-il que je franchis le seuil pour voir si d'aventure quelque trésor plus rares se cachaient dans la fraicheur de
ses murs.
.Quelque marches polies menaient à l'entresol ou se
trouvait la boutique. Des coupons de coton lourd voisinaient du lin
écru. Quelques piéces finement Damassées étaient pendues au mur.Derriére un comtoire de bois sombre impecablement ciré se tenait la maitresse
des lieux.Elle me rendait presque 20 printemps,mais les pattes d'oies de ses paupiéres mettainet en valeur l'indigo de ses yeux. Un visage austére, presque masculin encadré d'une couffe aux dentelles fines comme on en fabrique m'avait- on dit sur les bords de la manche. Sa bouche dont une seule dent était gâtée semblait irradier une douceur en disharmonie avec ses traits marqués.
Un saphire de belle taille nouait l'étole immaculée qui couvrait ses épaules.
Voici l'image peu flatteuse que j'eus pour la premiére fois de Madame Auclerc,épouser de Maitre Auclerc,drapier Bordelais dont la renomée ne vous est peut-être pas inconnue.
J'avançai et un rai de soleil traversa le larmier pour illuminer ma silhouéte gracieuse. Je la vis palir,à ma vue avant de s'empourprer. Je n'ignorais plus depuis longtemps mon aptitude à semer le trouble dans les coeurs et les âmes. Manifestement mon charme
opérais. Je m'avancai d'un pas assuréet tendis la main vers l'epingle de la cape.Elle ne réagissait pas,pétrifiées .
Ma main effleura le joyau que les bons enseinements de d'Alcini me
permettaient d'évaluer à sa juste valeur. Elle ne fit pas un geste pour
arréter mon bras. Je plongeai dans ses yeux bleu intense mon regard le plus insolement seducteur. Je savaits avec certitude que lorsque le désir fait jaillir l'or de ma prunelle, si mon vis à vis n'était pas au préalable conquis, il succombait alors à coup sur.
-Tu le veux , n'est- ce pas me demanda-t-elledans un murmure suave, en déserrant à peine les levres.
Je ne repondis pas,hésitant entre arracher la broche et tourner les talons ou attendre le marché qu'elle me proposerait.
Un bruit dans la remise derriére le comptoire interrompit mes reflxions.
Elle s'ecarta brusquement. Si ma prise avait été légèrement mieux assurée, le bijou me serait resté dans la main.
-Revenez Lundi prochain dit elle d'une voix claire qui dérailla légèrement en fin de phrase.
J'aurai des arrivages de tapisseries superbes venues de Jouy pour votre mobilier.
En d'autre temps,j'aurais assomé cette femme,mais les soins civilisateurs de mon mentor avaient portés ses fruits.Je n'en fis rien et quitai l'entresol pour regagner notre vaisseau.
Je ne revis pas Aurore Auclerc avant de longues années.
Ce n'est que lorsque je dus fuire Venise emportant ma si précieuse bague, que je revins à Bordeau.
Cette fuite fut épouvantable. Semer les gens de D'Alcini fut un jeu d'enfant pour moi, je pense que vous n'en doutez point. Je récoltai cependant un coup de sabre a la cuisse en tuant Kemal,le chef de sa garde,ancien hachichin venu de Perse qu'il avait tout comme moi pris en amitié et lui était fort dévoué.
Le Laudanum trouvé sur sa dépouille me fut d'un grand réconfort,et c'est grace ,paradoxalement d'ailleurs, à l'enseignement de celui qui devint mon pire tourment,que je suscomposer un onguant qui me protégea des miasmes ce qui me permit de pouvoir continuer à chausser une paire compléte de bottines.
Je passai ma convalescence non point dans les bas fonds Veniciens que les amis en arme de feu D'Alcini retournaient avec rage,mais dans une grange en désuétude des Abruses.
Le voyage faillit me couter la vie, faible et quasi ingambe, la marche fut épuisante et seul l'opium me donna la force d'avancer. Cependant,ces efforts hélas ne permirent pas une cicatrisation bien esthétique et il m'en reste une boursouflure avouons le fort disgracieuse entre l'aine et le genoux.
Mais revenons en à mon retour dans la ville de bordeau, si toutefois mon recit ne vous à pas encore lassé.
J'avais pour projet de retourner à Londres pour échapper au zéle de mes poursuivants.
Je sentais une menace lourde planer sur moi ,et je savais que Malaparte ne renoncerait pas à retrouver la main qui portait à présent la bague.
N'insistez pas pour savoir en quoi elle lui était si précieuse.Je ne vais pas tout vous dévoiler sur le champ.
Mais sachez qu'il me talonnait,aidé par les espions de toute nature qu'il lançait au quatre coins du pays.
Je comptais me rendre à Bordeau pour y embarquer discrétement comme mousse et gagner les rivages d'Irlande ou ,parrait-il,il est une confrérie d'êtres sylvains capables de défaire les envoutements de Malaparte.
Je ne sais s'il s'agit d'une légende , car je n'allais pas ua terme du
voyage finalement,mais toujours est il que la sensation de froid
irradiant de l'anneau précieux me signalait qu'il se rapprochait de moi lorsque je repris la route.
Arrivée dans la vielle ville,pas trés loin de l'Eglise saint Michel,je retrouvai l'échoppe de Maitre Auclerc.
Je me souvins alors du saphir dont le prix reflouerait ma bourse assez sollicitée par ces mois de cavalle.J'en venais presque à regreter le caprice qui m'avait fait désirer ce bijou au moment ou je n'ignorai plus son importance.
Aurore Auclair etait toujours a la même place.
Le temps avait trassé quelques sillons sur son front et froissé les commisures de ses lévres.
Elle me reconnus sur le champ.Je boil tillais encore légèrement,mais le charme opérais toujours malgré ma démarche plus hésitante.
Le soir tombait sur la ville et une lampe a Huile faisait danser une flamme claire sur le comptoire toujours aussi bien entretenu.
Mes traits tirés et mes joues creusées par le voyage durent lui inspirer ces paroles
-tu es revenu,c'est bien... Tu as faim sans doute,suis moi.
Elle se redressa pour écarter un rideau de drap gris et m'inviter à la
rejoindre dans l'arriére boutique, emportant au passage la lampe de
porceleine.
La remise sentait le camphre et l'ouef pourrit,remugle guére appéritif.
Mais j'avais besoin de repos, et une repas sans doute me ferait du bien.Je m'approprierais bien assez tot l'objet de ma convoitise.
A cet instent,mon anulaire fut comme pris dans un etau de glace.
Je me retournai pour avoir confirmation de ce que je savait en mon fort interrieur.
Malaparte se tenais sur le seuil.
Aurore posa sa main déja séche de demi vielle sur mon bras.La sensation disparu.
Elle se tourna vers Malaparte et lui dit simplement
"Ici,dans cette maison,mes hotes sont sous la protection de Stellae"
Sans un mot,il recula.
Je lui demandai mille fois la signification de ces mots .Elle ne me répondis jamais.
Je restai donc dans la maison de la veuve de Maitre Auclerc ,tout d'abord par soucis d'échapper à mon poursuivant. A force de présents somptueux et de percévérence,elle sut me convaincre de partager sa couche.La flatterie fini toujours par triompher de ma réserve
Le tarissement de l'épargne du ménage Auclerc me contraignit cependant d'abréger cette liaison,qui pourtant fit de moi une personne des plus en vues du Bordelais de cette époque,nemant grand train et recevant avec faste dans L'hotel qu'elle m'y acheta.
Elle eut la délicatesse de se faire d'une remarquable discrétion,se contentant de ma présence auprés d'elle quelque nuits par semaines et de quelque soupers partagés.
J'étais ,selon ses propres mots" son étoile filante".basse flagornerie pour mon égo d'un commun affligeant,je le concéde,mais qui était
le sommum de poésie dont était capable cet esprit médiocre.
Un soir de décembre cependant,alors qu'un refroidissement lui avait donné une forte fiévre,elle délira et me parla d'une cité de verre recellant mille trésors,d'un pays peuplé de créatures surprenantes,au delà des brumes,et de fabuleuses statues ornant un temple. Voici ce que je sais d' Ynis Witrin.
Avant de concidérer que je suis d'une témérité folle d'avoir abrégé la vie de cette pauvre Aurore,qui eut le tord de m'aimer et ainsi de tomber en mon pouvoir absolut,sachez que depuis qu'elle prononça ses mystérieuses paroles,la bague est devenue inerte,et à perdu semble-t-il son pouvoir initial.
Les cadeaux princier de La veuve Auclerc m'ont un peu aidé
à faire mon deuil de ce pouvoir grisant,et je ne désepére pas d'un jour gagner l'Irlande afin de voir si les Sylves sauraient redonner sa force à ce merveilleux bijou.
Sans la finesse que sut développer en moi D'Alcini,je crois que je aurais tué Aurore immédiatement pour la peine...Et
à la réflection d'y repenser en regardant sa gorge se vider par saccade de son sang m'en a rendu le spectacle d'autant plus délectable.
Je vous parrait sans doute bien sanguinaire,mais je ne vais pas vous
narrer mes faits les plus raffinés.Je ne veux pas gacher une de mes
cartes maitresses: La ruse , en la jouant trop tôt. Un adversaire
averti en vaut deux, et je sais faire preuve de prudence dans ma
volubilité.
Je ne crains plus Malaparte,puisque sans pouvoir,la bague ne pourra mener ses troupes jusqu'a moi.
Ais -je satisafait à ta curiosité,Dame Sinadarie?
Et toi,Loïs le chat sauvage,est tu également suffisement informé sur mon compte?
J'ajoute
tout de même que si tuer ne me répugne pas, je ne le fait qu'en dernier recours...Et que toute vie pour moi, a un prix, excepté biensur la mienne!
Mode caustique on:
Voyons, dame Sinadarie,crois tu que je sois d'une nature à m'emouvoir pour un vulgaire animal?
Quand au surnaturel,hormis une source de jouvance, je ne m'en soucie guére.
Mode ane aplha bête on ( Hélas non débrayable):
Je fais au mieux mais j'ai jamais eu de points en dictée A dispo pour toute question concernant la superbe Rubis ici, mais je me réserve le droit d'y répondre ave la franchise de son personnage, ou autres hors RP dans les topics prévus à cet effet ou les MP ou là ma franchise réelle serra de mise
A bientôt,je vais remettre mon post de départ sur le topic commun et le completer dés que ma fiche serra validée pour racconter mon abord immédiat de l'ile
Je ne suis pas préssé.Je préfére que tout soit bien fait que vite fait,et surtout n'ayaez pas peur de critiquer ce qui ne colle pas.IRL,je n'ai jamais tué personne!