Promenons nous dans les prés pendant que...(PV Sindanarie)

Dragonfly et Sindanarie venaient de quitter la ville, les grandes demeurs furent bientôt remplacés par de petites fermes puis par des champs. Le temps était clément et un bon vent soufflait. C'était agréable. Ils se dirigeaient vers les prés. Puis vint la question de Sindanarie si il savait ou ils s'en allaient ou si ils se perdaient pour s'amuser. Ce qui fit sourire Dragonfly.

-Se perdre?...-

Fit-il en se tournant vers la jeune femme. Ils venaient d'atteindre les prés. Mais bien entendu, il y avait encore une vaste étendu devant eux à explorer et ils pouvaient toujours bifurquer et se rendre quelque part d'autre.

-Et ou voudrais tu te perdre?-

Demanda t-il en se rapprochant d'elle, la tête penché sur le côté. N'importe qui qui ne l'aurait pas vu se battre, n'aurait jamais deviner quel genre de combatant se cachait sous ces airs naifs. Il sourit de nouveau puis retourna son regard vers le grand étendu ver et jaune qui s'étirait presque à perte de vue devant eux. On pouvait voir au loin la lisière de la forêt et le ciel toujours aussi bleu qu'à l'habitude. Il se perdit un moment dans ses pensés, laissant sur son viage un air songeur qui dura quelques instants. Il se sentais seul ces derniers temps, en fait, depuis qu'il avait rejoint l'île qu'il se sentait seul. Il était couper de la seule personne qui avait jamais compter pour lui, sa soeur...Il ignorait si celle-ci était encore vivante, il avait tout espoir que oui car elle était aussi forte que lui, sinon plus....Elle lui manquait énormément. Il ressortit de ses pensées.

-Ah! hmm...-

Il ne trouva rien à dire.

[Je finis bientôt ] [C'est bon Désolée pour le délai de réponse, d'autant que le résultat n'est pas du tout extraordinaire... J'essaierai de faire mieux la prochaine fois ]

La route les avait conduits à quelque distance de la Tour de Verre, hors même de l'enceinte de la Cité de Verre. Devant eux s'étendaient l'étendue immense et verdoyante des prés qui devaient assurer, contre vents et marées, à l'abri des brumes, la subsistance de l'Île Cachée. En réponse à la question de Dragonfly, la toute nouvelle auxiliaire des Gardiens dit avec un large sourire franc :

Eh bien, je ne suis pas ici depuis longtemps... Donc je ne sais pas où nous pourrions nous perdre, donc je m'en remets à toi pour me guider.

Pour quiconque avait connu la semi-elfe avant son arrivée sur l'Île, cette simple phrase aurait suffi pour mesurer la transformation qui s'opérait en elle. Elle qui avait toujours été un être de l'ombre, un être craint et fui, terrifiant et invulnérable, insensible et impitoyable, elle sentait ses moeurs s'adoucir, la Lame Brisée s'endormir doucement au fond d'elle. Certes, la dague n'avait pas quitté sa botte, la parure qui contenait une lame celée ornait toujours son avant-bras gauche... Mais un jour, peut-être, les abandonnerait-elle pour se faire à son nouveau mode de vie. Une vie au grand jour, comme autrefois. Comme avant qu'elle ne devienne assassine. Comme avant la mort de Nemesys.

Laissant le Chevaucheur s'absorber dans ses pensées, elle plongea dans les siennes. L'immensité de verdure qui s'étendait devant elle, l'air si limpide, si pur, si clair, tout lui remémorait les temps heureux, les premiers temps de sa vie. Quand elle avait quitté Cerf pour la forêt de son père. Le regard d'émeraude parcourait le paysage, reconnaissant des éléments déjà familiers. Au loin s'élevait la falaise de laquelle elle avait contemplé pour la première fois, dans les dernières lueurs du jour, flamboyant dans son riche écrin, la Cité de Verre. Et, entre cette falaise et les prés qui entouraient la Cité, la forêt étirait son ombre familière et douce. La forêt... Plus sombre, plus dense que d'autres, sans doute, mais tant de souvenirs étaient attachés à un tel lieu qu'elle ne pouvait s'empêcher de voir, derrière chaque bois, l'ombre des hauts arbres aux troncs blancs de sa jeunesse. Non qu'elle se considère comme vieille, de loin pas, mais elle en avait déjà tant vu en quelques années...

Cette Île était un havre de paix dans sa vie de guerre, le refuge dans l'errance et la fuite, la terre paisible d'un monde qu'elle devinait en train de s'effondrer. La Lame Brisée s'endormait dans un recoin caché de l'âme de la semi-elfe. Elle reprenait goût à la vie, reprenait presque des habitudes de personne civilisée, sortait de sa torpeur de machine à tuer pour s'humaniser. Et Sindanarie sentait que déjà, instinctivement, passionnément, elle aimait - du même amour inextinguible qu'elle avait nourri dès le premier instant pour Syrghendie la Grande - Ynis.

Et la question vint sans qu'elle sache trop d'où. Peut-être de ses souvenirs, qui aurait pu le savoir ? Toujours est-il que quelques mots hésitants franchirent les lèvres de Sindanarie alors qu'elle tournait le regard vers le Chevaucheur qui cheminait à ses côtés :

Dragonfly, c'est encore indiscret, mais est-ce que... Est-ce que tu as toujours vécu ici ?

(Désolé pour le temps ^^'')

L'endroit était calme, tranquille, il faisait beau, le vent était frais et lui glissait sur la peau, Dragonfly en profita, il était bien. Ils continuaient de se promener, de marcher, côte à côte, sans vraiment regarder ou ils allaient, mais cela avait-il vraiment de l'importance. Le seul fais de se sentir bien et en bonne compagnie était déjà suffisant à Dragonfly pour lui remplir une journée. Ce genre de chose simple le rendait heureux, pas de méchant de qui se soucier, rien qu'un paysage, de la compagnie et une belle journée. Puis Sindanarie lui demanda si il avait toujours vécut sur Ynis. Dragonfly tourna son regard bicolor en cet instant vers elle. Un air de nostalgie y était profondément imprimer.

-Non...je ne viens pas d'ici...-

Sa mémoire lui repassait en souvenir tous ce qu'il avait vécut jusque là en compagnie de sa soeur qu'il avait perdu dans la bataille, juste avant de trouver l'île. Il y avait déjà un moment de cela, mais la blessure était encore béate car il avait toujours vécut avec elle, partager avec elle et dormit avec elle. Être séparer de l'être que l'on chéris le plus au monde est une chose atroce, car sans le savoir réelllement, il en porte encore la marque et la souffrance dans son dos, sous la forme d,une longue cicatrice. Ils n,avaient pas été accepter par le peuple des démons et ne l'avait pas été plus par celui des fées. Ils s'étaient alors retrouvés seuls et avaient grandis seuls, avec pour seul compagnie, eux-mêmes. Son regard s'embrouilla un momet mais cela passa vite.

-Je...je viens de terre lointaines...des terres de cendres...je voyageais avec ma soeur, errant d'un royaume à l'autre, jusqu'à ce que nous soyons séparés durant une bataille, après cela, je ne l'ai plus jamais revue et j'ai trouver l'île...-

Dit-il en s'asseyant dans l'herbe douce. En fais, il s'y étendit plutôt et fixa son regard vers le ciel.